Lors de ce deuxième débat, les deux candidats défendent l’un après l’autre « une diplomatie au service du développement » du pays. Après cinq ans de crise et de mise au ban de la communauté internationale, le retour de la confiance et la reprise de la collaboration avec les partenaires étrangers est une priorité.
« C’est en ce moment la République des copains et des coquins », attaque Robinson Jean Louis. Il évoque ainsi la nomination récente d’une proche d’Andry Rajoelina à l’ambassade de Genève. Et durant tout le débat, le candidat de la mouvance Ravalomanana maintient sa stratégie : il dénonce « les putschistes de 2009 » et le sombre bilan de la Transition.
Hery Rajaonarimampianina préfère se projeter dans l’avenir. « Je vous rassure, dit-il aux diplomates nombreux dans la salle, j’ai un programme. Et la bonne gouvernance est une priorité. » Il se montre moins offensif que son adversaire, mais ne manque pas d’attaquer Robinson Jean Louis sur son appartenance au parti socialiste français. « C’est une grande menace à la souveraineté », lance-t-il, « Je ne comprends pas cette affiliation ». Réponse de Robinson Jean Louis : il aurait mis cette activité « en veilleuse » depuis sa candidature. De la même manière qu’il aurait « pris congé » d’une grande loge maçonnique.
Source : Rfi.fr