Dans le quartier d’Ambondrona, dans le centre d’Antananarivo, les ordures ont envahi l’une des rues principales. Pour sortir des toilettes publiques, Lova est obligée de marcher sur un amoncellement de déchets.
« J’habite juste en face de cette benne à ordures, indique Lova. Je vis avec les déchets tout le temps. Les odeurs arrivent jusque dans la maison. Cela fait quatre jours que je vois cette benne qui débordent comme cela. Peu importe où je vais, il y a des ordures comme cela partout. »
Ici comme dans de nombreuses autres zones de la ville, les habitants et les chefs de quartier on l’habitude de s’organiser, explique Bako, 57 ans, habitante d’Ambondrona.
« Nous faisons régulièrement de grands nettoyages des rues et des trottoirs avec tous les habitants du quartier, confie-t-elle. Mais le problème, c’est que lorsque nous mettons les ordures dans les bacs, elles ne sont pas ramassées et donc ça ne change pas grand-chose. Cela me fait peur de voir cela, parce que lorsque je vois ces déchets et ces rats, je pense directement à la peste. »
À 20 mètres de cette benne à ordures, Sahondra, vendeuse de légumes au marché, un balai à la main, nettoie soigneusement l’espace autour de son stand.
« Sur notre marché, les rats sont comme chez eux, parce qu’il y a trop de déchets, déplore Sahondra. Ils n’ont même plus peur. Là, il y a des mouches qui tournent autour de mes marchandises, vous voyez. C’est pour cela que je nettoie. Mais les autres marchands à côté, ils ne font rien. »
Haingo est la secrétaire du Fokontany, sorte de mairie de quartier. « Normalement, le camion poubelle de la maintenance de la ville passe tous les jours, explique Haingo. Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez de bennes vu le nombre d’habitants. Donc si le camion a un peu de retard, les ordures s’entassent très vite. »
La SAMVA, société en charge du ramassage des ordures à Antananarivo, met en cause le peu de moyens dont elle dispose. Seulement une dizaine de camions pour vider tous les bacs de la capitale.
« J’habite juste en face de cette benne à ordures, indique Lova. Je vis avec les déchets tout le temps. Les odeurs arrivent jusque dans la maison. Cela fait quatre jours que je vois cette benne qui débordent comme cela. Peu importe où je vais, il y a des ordures comme cela partout. »
Ici comme dans de nombreuses autres zones de la ville, les habitants et les chefs de quartier on l’habitude de s’organiser, explique Bako, 57 ans, habitante d’Ambondrona.
« Nous faisons régulièrement de grands nettoyages des rues et des trottoirs avec tous les habitants du quartier, confie-t-elle. Mais le problème, c’est que lorsque nous mettons les ordures dans les bacs, elles ne sont pas ramassées et donc ça ne change pas grand-chose. Cela me fait peur de voir cela, parce que lorsque je vois ces déchets et ces rats, je pense directement à la peste. »
À 20 mètres de cette benne à ordures, Sahondra, vendeuse de légumes au marché, un balai à la main, nettoie soigneusement l’espace autour de son stand.
« Sur notre marché, les rats sont comme chez eux, parce qu’il y a trop de déchets, déplore Sahondra. Ils n’ont même plus peur. Là, il y a des mouches qui tournent autour de mes marchandises, vous voyez. C’est pour cela que je nettoie. Mais les autres marchands à côté, ils ne font rien. »
Haingo est la secrétaire du Fokontany, sorte de mairie de quartier. « Normalement, le camion poubelle de la maintenance de la ville passe tous les jours, explique Haingo. Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez de bennes vu le nombre d’habitants. Donc si le camion a un peu de retard, les ordures s’entassent très vite. »
La SAMVA, société en charge du ramassage des ordures à Antananarivo, met en cause le peu de moyens dont elle dispose. Seulement une dizaine de camions pour vider tous les bacs de la capitale.