Madagascar: le camp Rajaonarimampianina répond aux accusations de fraudes

La Cour électorale spéciale doit donner les résultats définitifs de la présidentielle malgache demain vendredi 17 janvier. Il y a deux semaines, la Commission électorale nationale indépendante a donné les résultats provisoires. Hery Rajaonarimampianina, candidat d’Andry Rajoelina, arriverait en tête avec 53,5% des suffrages. Robinson Jean Louis, le candidat malheureux, dénonce des fraudes massives et doit se rendre en Namibie pour plaider sa cause auprès de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) qui était en charge de la médiation internationale.



Selon les résultats provisoires, Hery Rajaonarimampianina arrive en tête de la présidentielle malgache avec 53,5% des suffrages. REUTERS/Thomas Mukoya

Hier, mercredi, l’équipe de Hery Rajaonarimampianina a donné, à son tour, sa version des faits devant la presse. Les avocats de Hery Rajaonarimampianina le répètent : il n’y a pas eu de fraudes massives. Et alors que le camp adverse disait la veille qu’il n’avait pas obtenu de confrontation des listes électorales, Henry Rabary Njaka, avocat et conseiller de Hery Rajaonarimampianina dément :

« La demande de confrontation qui a été sollicitée par le camp adverse a été totalement satisfaite selon nous, explique-t-il. Nous avons à disposition tous les documents qui étaient exigés ».
 

Sérénité affichée
 

A deux jours de la proclamation des résultats définitifs, l’équipe du candidat se dit sereine et affiche une certaine décontraction. Henry Rabary Njaka, interrogé sur les déplacements annoncés de Robinson Jean Louis auprès de responsables de la SADC, ironise même : « Nous sommes dans un pays libre donc tout le monde fait ce qu'il veut. Donc si Monsieur Robinson a envie d'aller voir le président du Groenland ou de n'importe quel pays, il a tout à fait le droit de le faire. Nous restons sereins, nous respectons les institutions et nous attendons avec sérénité la publication des résultats définitifs ».
 

En coulisses, les consultations pour le poste de Premier ministre se multiplient mais les porte-parole restent discrets. Le futur chef du gouvernement sera proposé par le parti ou groupe majoritaire à l’Assemblée puis nommé par le président élu.

Source : Rfi.fr
 



Jeudi 16 Janvier 2014 09:15


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