Dider Ratsiraka, ancien président malgache
Il serait de bon ton que je sois présent durant cette période de dialogue."Ils sont représentants des principales mouvances politiques, des chefs traditionnels, de la société civile ou encore de l’armée, selon une source bien informée, une centaine de personnes devraient s’asseoir autour de la table présidée par les chefs religieux. Leur but est ambitieux : réaliser ce que personne n’a réussi à faire depuis quatre décennies, réconcilier les ennemis politiques d’hier et d’aujourd’hui, sortir définitivement Madagascar de la crise.
Et pour cela, assurent plusieurs partisans de cette médiation, il faut nécessairement comprendre, résoudre toutes les crises que le pays a connu depuis l’indépendance, repenser la forme de l’Etat et les institutions. Des recommandations doivent ainsi être émises par les participants au dialogue d’ici à la mi-mai.
Des recommandations, qui, selon des sources concordantes, pourraient prôner la mise en place d’une nouvelle transition. Et le report, donc, des élections. Des scrutins présidentiels et législatifs voulus et financés par la communauté internationale qui doivent pourtant débuter dans trois mois et demi.