Les saphirs d’Ilakaka, les exploitations de graphite à Toamasina, le pillage d’or à Betsiaka. Des sujets d’actualité, hautement sensibles, au vu de la corruption qui gangrène ce secteur.
Transparency International et le réseau d’investigation Malina qui pilotent la publication du magazine ont fait le choix de mettre à disposition tous les articles dans leur intégralité, en ligne et gratuitement.
« Nous essayons de divulguer un maximum d’informations pour que les décideurs, d’abord, puissent agir, nous explique Vatsy Rakotonarivo, qui en assure la communication. Mais aussi pour que la population puisse s’informer et participer à cette lutte contre la corruption. C’est vraiment le journalisme au service de la lutte contre la corruption. En organisant la présentation dans cette université, nous avons ciblé particulièrement étudiants. Les jeunes, c’est l’avenir du pays. »
Natah a découvert le magazine à la bibliothèque de l’université. Depuis, elle est une inconditionnelle. « Je ne pense pas que les Malgaches soient encore conscients de ce qu’il se passe, à quel point on est déjà très en danger par rapport à la corruption. La presse nationale n’informe pas suffisamment sur les thématiques dont on devrait plus se préoccuper. Comme la corruption, la transparence des dépenses du budget national. Parce que c’est plus facile d’être du côté du pouvoir que de le contredire. »
Haja, lui, se félicite de pouvoir avoir accès à un magazine de qualité. « C’est important que "Trandraka" existe. Parce que les informations données me semblent plus fiables que celles de la presse. Parce que c’est un magazine indépendant. Dans nos quotidiens, il y a des informations qui ne sont jamais abordées, dès que ça fait du tort à nos hauts responsables, notamment… »
Une indépendance, en effet. Car à l’inverse de la majorité des médias détenus par des personnalités politiques, celui-ci est financé par des bailleurs, qui se sont engagés, rappelle Vatsy Rakotonarivo, à ne jamais s’immiscer dans la ligne éditoriale du magazine. « Nous chez "Trandraka", nous avons cette liberté-là de dire à haute voix ce qu’il se passe. Nous n’avons pas ce muselage par rapport à ce que l’on publie. Et aussi on a la chance d’avoir les moyens financiers pour le faire. »
Transparency International et le réseau d’investigation Malina qui pilotent la publication du magazine ont fait le choix de mettre à disposition tous les articles dans leur intégralité, en ligne et gratuitement.
« Nous essayons de divulguer un maximum d’informations pour que les décideurs, d’abord, puissent agir, nous explique Vatsy Rakotonarivo, qui en assure la communication. Mais aussi pour que la population puisse s’informer et participer à cette lutte contre la corruption. C’est vraiment le journalisme au service de la lutte contre la corruption. En organisant la présentation dans cette université, nous avons ciblé particulièrement étudiants. Les jeunes, c’est l’avenir du pays. »
Natah a découvert le magazine à la bibliothèque de l’université. Depuis, elle est une inconditionnelle. « Je ne pense pas que les Malgaches soient encore conscients de ce qu’il se passe, à quel point on est déjà très en danger par rapport à la corruption. La presse nationale n’informe pas suffisamment sur les thématiques dont on devrait plus se préoccuper. Comme la corruption, la transparence des dépenses du budget national. Parce que c’est plus facile d’être du côté du pouvoir que de le contredire. »
Haja, lui, se félicite de pouvoir avoir accès à un magazine de qualité. « C’est important que "Trandraka" existe. Parce que les informations données me semblent plus fiables que celles de la presse. Parce que c’est un magazine indépendant. Dans nos quotidiens, il y a des informations qui ne sont jamais abordées, dès que ça fait du tort à nos hauts responsables, notamment… »
Une indépendance, en effet. Car à l’inverse de la majorité des médias détenus par des personnalités politiques, celui-ci est financé par des bailleurs, qui se sont engagés, rappelle Vatsy Rakotonarivo, à ne jamais s’immiscer dans la ligne éditoriale du magazine. « Nous chez "Trandraka", nous avons cette liberté-là de dire à haute voix ce qu’il se passe. Nous n’avons pas ce muselage par rapport à ce que l’on publie. Et aussi on a la chance d’avoir les moyens financiers pour le faire. »
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