Six autres régions ont été ajoutées, deux jours plus tard, à la liste de celles qui doivent reporter leur rentrée pour les établissements publics et privés du primaire et du secondaire. Sur les quelque 1 600 cas de coronavirus enregistrés cette semaine, 1 100 se trouvent dans la région de la capitale, l'Analamanga.
Au jardin d'Antaninarenina, dans le centre d'Antananarivo, adolescents, parents et enfants profitent de la prolongation des vacances de Noël.
« Il faut quand même payer l'école »
La décision des autorités rassure Patricia, mère d'une élève en école privée : « C'est la santé de mon enfant qui passe avant tout mais le problème c'est qu'il faut quand même payer l'école alors qu'il n'y a pas cours. »
Pour Miora, mère d'une enfant de 10 ans, cette énième suspension des cours est préoccupante : « Cela m'inquiète parce que j'ai constaté que ma fille a des difficultés. Elle a aussi du mal à se concentrer. A chaque fois qu'il y a une fermeture des écoles, on fait tout pour donner les cours à la maison mais ce n'est plus la solution. On travaille et en rentrant, il faut s'occuper de la maison et donner les cours. On n'arrive pas à suivre. Si on laissait les directeurs d'école appliquer les mesures sanitaires en classe, il n'y aurait pas besoin de fermeture. »
Éxaspération et angoisse
Les dispositifs d'enseignement à distance étant quasi inexistants, pour Sandra, lycéenne en classe de seconde, cette nouvelle fermeture des établissements suscite exaspération et angoisse : « Cela me fait peur de ne pas pouvoir suivre les cours à l'école parce qu'on a déjà subi plusieurs confinements avant. Là, les professeurs n'ont pas transmis de cours. Ils nous ont juste dit de faire des révisions à la maison. Les gens ne respectent plus les gestes-barrière et c'est nous qui subissons encore les conséquences. »
« Le report de la rentrée n'est pas une solution. Le niveau des élèves est déjà catastrophique à cause des suspensions régulières des cours, ces deux dernières années », s'est alarmé le coordonnateur de la plateforme des établissements scolaires privés, Célin Rakotomalala. Cette plateforme estime que la rentrée pouvait avoir lieu en mettant en place des mesures sanitaires appropriées comme le respect des gestes barrière, moins d'élèves en classe et fermeture des établissements quand des cas de coronavirus y sont enregistrés.
Ce report de la rentrée concerne aussi les régions Vakinankaratra (centre), Diana (extrême nord), Haute Matsiatra (sud), Atsimo Andrefana (sud-ouest), Anosy et Atsimo Atsinanana (sud-est).
Au jardin d'Antaninarenina, dans le centre d'Antananarivo, adolescents, parents et enfants profitent de la prolongation des vacances de Noël.
« Il faut quand même payer l'école »
La décision des autorités rassure Patricia, mère d'une élève en école privée : « C'est la santé de mon enfant qui passe avant tout mais le problème c'est qu'il faut quand même payer l'école alors qu'il n'y a pas cours. »
Pour Miora, mère d'une enfant de 10 ans, cette énième suspension des cours est préoccupante : « Cela m'inquiète parce que j'ai constaté que ma fille a des difficultés. Elle a aussi du mal à se concentrer. A chaque fois qu'il y a une fermeture des écoles, on fait tout pour donner les cours à la maison mais ce n'est plus la solution. On travaille et en rentrant, il faut s'occuper de la maison et donner les cours. On n'arrive pas à suivre. Si on laissait les directeurs d'école appliquer les mesures sanitaires en classe, il n'y aurait pas besoin de fermeture. »
Éxaspération et angoisse
Les dispositifs d'enseignement à distance étant quasi inexistants, pour Sandra, lycéenne en classe de seconde, cette nouvelle fermeture des établissements suscite exaspération et angoisse : « Cela me fait peur de ne pas pouvoir suivre les cours à l'école parce qu'on a déjà subi plusieurs confinements avant. Là, les professeurs n'ont pas transmis de cours. Ils nous ont juste dit de faire des révisions à la maison. Les gens ne respectent plus les gestes-barrière et c'est nous qui subissons encore les conséquences. »
« Le report de la rentrée n'est pas une solution. Le niveau des élèves est déjà catastrophique à cause des suspensions régulières des cours, ces deux dernières années », s'est alarmé le coordonnateur de la plateforme des établissements scolaires privés, Célin Rakotomalala. Cette plateforme estime que la rentrée pouvait avoir lieu en mettant en place des mesures sanitaires appropriées comme le respect des gestes barrière, moins d'élèves en classe et fermeture des établissements quand des cas de coronavirus y sont enregistrés.
Ce report de la rentrée concerne aussi les régions Vakinankaratra (centre), Diana (extrême nord), Haute Matsiatra (sud), Atsimo Andrefana (sud-ouest), Anosy et Atsimo Atsinanana (sud-est).