Andry Rajoelina, président malgache de la transition. AFP/Stephane De Sakutin
Pour Rocco Rasoanaivo, président du syndicat des journalistes, cette salle de surveillance des médias est tout simplement « insensée de la part d'un ministre de la Communication qui viole lui-même la loi en s'affichant dans la campagne aux côtés d'un des candidats ».
Sur ce point, le code électoral interdit aux ministres de s'afficher aux côtés des candidats à la présidentielle pendant leurs meetings, mais un décret adopté au mois d'avril les y autorise, s'ils n'y prennent pas la parole.
Sur la campagne comme sur la précampagne en cours, les textes sont toujours flous, et les observateurs s'interrogent de l'utilité réelle d'un tel système de surveillance des médias. D'abord parce qu'une radio privée qui appelait à manifester contre le pouvoir a été déjà fermée sous la transition,
Ensuite parce qu'il y a de toute façon une collusion entre les médias et la politique à Madagascar. Plusieurs journaux et chaînes de télévisions privées appartiennent à des candidats majeurs, à l'élection présidentielle.
Source : Rfi.fr
Sur ce point, le code électoral interdit aux ministres de s'afficher aux côtés des candidats à la présidentielle pendant leurs meetings, mais un décret adopté au mois d'avril les y autorise, s'ils n'y prennent pas la parole.
Sur la campagne comme sur la précampagne en cours, les textes sont toujours flous, et les observateurs s'interrogent de l'utilité réelle d'un tel système de surveillance des médias. D'abord parce qu'une radio privée qui appelait à manifester contre le pouvoir a été déjà fermée sous la transition,
Ensuite parce qu'il y a de toute façon une collusion entre les médias et la politique à Madagascar. Plusieurs journaux et chaînes de télévisions privées appartiennent à des candidats majeurs, à l'élection présidentielle.
Source : Rfi.fr