Après plus de quatre ans de crise, le GEM, le Groupement des entreprises malgaches, dresse un constat alarmant de la situation économique à Madagascar. « Plus de 300 000 chômeurs supplémentaires, et là je ne parle que du formel. En terme de pauvreté : trois quarts de la population vit sous le seuil de pauvreté », constate Noro Andriamamonjiarison, présidente duGEM.
Le groupement dit ne plus savoir qui dirige le pays et affirme qu’il ne reconnaît plus les autorités politiques. Pour mettre la pression, l’organisation a décidé de frapper au portefeuille. « Nous ne voulons pas payer un Etat que l’on n’arrive plus à identifier. On n’a plus de responsable. On va payer à qui, et pour quoi faire ? », s’interroge la présidente du GEM.
Grève de la TVA
« Le 15 juin, nous aurons à payer notre TVA, eh bien nous avons décidé de ne pas payer ces impôts à l’Etat. Nous allons mettre l’argent sous séquestre quelque part, peut-être à la Caisse des Dépôts et consignations. Peut-être dans un compte bancaire privé. On va voir, on est encore en train de réfléchir aux modalités », explique Noro Andriamamonjiarison.
La participation de toutes les entreprises n’est pas acquise. Mais la menace économique est bien réelle. La taxe constitue l’une des principales sources de revenus de l’Etat malgache depuis la suspension d’une partie de l’aide internationale. Et 90% de la TVA perçue par l’Etat malgache est issue du secteur privé concerné par cette opération.
Le groupement dit ne plus savoir qui dirige le pays et affirme qu’il ne reconnaît plus les autorités politiques. Pour mettre la pression, l’organisation a décidé de frapper au portefeuille. « Nous ne voulons pas payer un Etat que l’on n’arrive plus à identifier. On n’a plus de responsable. On va payer à qui, et pour quoi faire ? », s’interroge la présidente du GEM.
Grève de la TVA
« Le 15 juin, nous aurons à payer notre TVA, eh bien nous avons décidé de ne pas payer ces impôts à l’Etat. Nous allons mettre l’argent sous séquestre quelque part, peut-être à la Caisse des Dépôts et consignations. Peut-être dans un compte bancaire privé. On va voir, on est encore en train de réfléchir aux modalités », explique Noro Andriamamonjiarison.
La participation de toutes les entreprises n’est pas acquise. Mais la menace économique est bien réelle. La taxe constitue l’une des principales sources de revenus de l’Etat malgache depuis la suspension d’une partie de l’aide internationale. Et 90% de la TVA perçue par l’Etat malgache est issue du secteur privé concerné par cette opération.