
«Ce sera aux chefs d’Etat de la SADC de prendre une décision finale [sur le retour de Marc Ravalomanana, NDLR] ». Telle est la conclusion de l’émissaire Leonardo Simao. Après cinq jours de consultations, il réserve ses commentaires pour le rapport qu’il transmettra à ses supérieurs.
La délégation militaire fait montre de la même discrétion. Les militaires tanzaniens, zambiens ou sud-africains ont étudié la situation sécuritaire et les conséquences d’un éventuel retour de l’ancien président. «Certains sont pour ce retour de l’ancien président, certains sont contre», s’est contenté de dire le chef de la délégation, après avoir rencontré les responsables de l’armée malgache et les groupes politiques.
Discrétion, indécision aussi certainement. A sept mois du premier tour de l’élection présidentielle, il faudra pourtant que la médiation tranche. Les récentes déclarations d’Andry Rajoelina lors de tournées en province laissent croire qu’il sera candidat aux élections. Pour l’instant son rival ne peut rentrer pour se présenter. Or la candidature de l’un sans l’autre est une configuration exclue par la communauté internationale.
Source : RFI
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