Moins de trois jours après la circulaire du ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la prise en charge FDS urgences au Sénégal, une femme a perdu la vie après avoir donné naissance à des jumeaux à Sanghé. Ses proches n’avaient pas 10 mille Fcfa pour déplacer l’ambulance du village qui devait la transporter aux Urgences à Thiès.
La défunte est une dame du nom de Madeleine Ngom, originaire du village de Baback et domiciliée à Sanghé. Elle a perdu la vie au cours de son évacuation à l’hôpital régional de Thiès, peu après avoir donné naissance à des jumeaux.
Anna, la cadette de la famille de Madeleine, raconte avec amertume les derniers instants de sa sœur. « Elle a accouché tranquillement. Elle n'était pas malade. Les sœurs de Sanghé (dont la sage-femme) l’ont assistée. Après l'accouchement on lui a donné à boire de la bouillie, puis elle commencé à avoir des saignements. On a essayé de l'évacuer à l’hôpital régional de Thiès. Faute de disposer de l'ambulance du poste de santé, on a pris un véhicule mais il est tombé en panne. Il en sera de même pour le deuxième véhicule venu la transporter », regrette-t-elle sur le site Seneweb. Et cet incident sera fatal à Madeleine Ngom, qui décède en cours de route.
Une des sœurs catholiques, jointe par nos soins, confirme les propos de Anna. « Elle a accouché avant-hier (vendredi : ndlr) vers 14 h. Elle devait être évacuée sur Thiès parce qu’elle avait des vertiges et elle saignait abondamment. Mais l’ambulance n’était pas disponible, le gestionnaire était parti aux champs, dit-on. Lorsque le véhicule des sœurs est tombé en panne en cours de route, elle a été mise dans un autre véhicule qui lui aussi tombe en panne. Peu après ils ont été coincés dans les embouteillages à l'entrée de Thiès, confie-t-elle. Ils ont demandé qu'on leur cède le passage, en vain. Si c’était une ambulance, peut-être qu'elle serait arrivée à temps à l'hôpital et qu'elle serait en vie aujourd’hui… ».
Au niveau du poste de santé de Sanghé, déplore-t-elle, « Pour disposer de l'ambulance, il faut payer 10.000 frs. Et les villageois n’ont pas ces 10.000 francs, alors ils sont souvent obligés d'appeler un taxi. Quant à nous, on l’a évacuée à temps et on lui avait remis tous les papiers y afférents », explique la sœur.
Selon les informations de nos confrères, l'ambulance est un don dont le village a bénéficié. Mais les populations ne peuvent pas en bénéficier, faute d’argent.
La défunte est une dame du nom de Madeleine Ngom, originaire du village de Baback et domiciliée à Sanghé. Elle a perdu la vie au cours de son évacuation à l’hôpital régional de Thiès, peu après avoir donné naissance à des jumeaux.
Anna, la cadette de la famille de Madeleine, raconte avec amertume les derniers instants de sa sœur. « Elle a accouché tranquillement. Elle n'était pas malade. Les sœurs de Sanghé (dont la sage-femme) l’ont assistée. Après l'accouchement on lui a donné à boire de la bouillie, puis elle commencé à avoir des saignements. On a essayé de l'évacuer à l’hôpital régional de Thiès. Faute de disposer de l'ambulance du poste de santé, on a pris un véhicule mais il est tombé en panne. Il en sera de même pour le deuxième véhicule venu la transporter », regrette-t-elle sur le site Seneweb. Et cet incident sera fatal à Madeleine Ngom, qui décède en cours de route.
Une des sœurs catholiques, jointe par nos soins, confirme les propos de Anna. « Elle a accouché avant-hier (vendredi : ndlr) vers 14 h. Elle devait être évacuée sur Thiès parce qu’elle avait des vertiges et elle saignait abondamment. Mais l’ambulance n’était pas disponible, le gestionnaire était parti aux champs, dit-on. Lorsque le véhicule des sœurs est tombé en panne en cours de route, elle a été mise dans un autre véhicule qui lui aussi tombe en panne. Peu après ils ont été coincés dans les embouteillages à l'entrée de Thiès, confie-t-elle. Ils ont demandé qu'on leur cède le passage, en vain. Si c’était une ambulance, peut-être qu'elle serait arrivée à temps à l'hôpital et qu'elle serait en vie aujourd’hui… ».
Au niveau du poste de santé de Sanghé, déplore-t-elle, « Pour disposer de l'ambulance, il faut payer 10.000 frs. Et les villageois n’ont pas ces 10.000 francs, alors ils sont souvent obligés d'appeler un taxi. Quant à nous, on l’a évacuée à temps et on lui avait remis tous les papiers y afférents », explique la sœur.
Selon les informations de nos confrères, l'ambulance est un don dont le village a bénéficié. Mais les populations ne peuvent pas en bénéficier, faute d’argent.