Au marché de Musanze, les vendeuses sont moroses. La deuxième plus grande ville du Rwanda est située à une trentaine de kilomètres du poste-frontière de Cyanika. Pourtant, cette marchande de fruits assure que depuis plusieurs mois, les produits venant d’Ouganda se font rares.
« La frontière est fermée et donc pour arriver ici, les produits doivent maintenant passer par la Tanzanie, puis par Kigali. Cela a fait beaucoup augmenter les prix. Avant, presque tous mes fruits venaient d’Ouganda. Les pommes, les oranges, les mangues. Et puis de nombreux Ougandais venaient chaque jour acheter des produits, mais nous ne les voyons plus. »
Même son de cloche dans les épiceries du centre-ville. Accoudé à une pile de sacs de riz, cet homme est inquiet pour l’avenir de son commerce. « Les prix ont clairement augmenté. Parfois ici, les gens doivent même sauter des repas à cause de ces prix élevés. Moi je vends de l’huile, du riz ou encore de la farine de maïs. Et par exemple, avant j’achetais la farine de maïs à 9000 ou 10 000 francs rwandais. Maintenant, même la qualité la plus basse se vend à 14 000 francs. »
À Luanda, le Rwanda et l’Ouganda se sont engagés à « reprendre dès que possible les activités transfrontalières » qui tournent au ralenti depuis le mois de février. Une première réunion de suivi a eu lieu en septembre à Kigali. « Là nous avions décidé de nous focaliser sur les questions d’atteinte à la souveraineté et de détention illégale et de reporter la discussion de toute autre question à la prochaine réunion à Kampala », explique Olivier Nduhungirehe, ministre rwandais des Affaires est-africaines. Le Rwanda accuse l’Ouganda de détention illégale et de torture de ses ressortissants, ainsi que de soutien à des groupes hostiles au gouvernement de Paul Kagame.
« La frontière est fermée et donc pour arriver ici, les produits doivent maintenant passer par la Tanzanie, puis par Kigali. Cela a fait beaucoup augmenter les prix. Avant, presque tous mes fruits venaient d’Ouganda. Les pommes, les oranges, les mangues. Et puis de nombreux Ougandais venaient chaque jour acheter des produits, mais nous ne les voyons plus. »
Même son de cloche dans les épiceries du centre-ville. Accoudé à une pile de sacs de riz, cet homme est inquiet pour l’avenir de son commerce. « Les prix ont clairement augmenté. Parfois ici, les gens doivent même sauter des repas à cause de ces prix élevés. Moi je vends de l’huile, du riz ou encore de la farine de maïs. Et par exemple, avant j’achetais la farine de maïs à 9000 ou 10 000 francs rwandais. Maintenant, même la qualité la plus basse se vend à 14 000 francs. »
À Luanda, le Rwanda et l’Ouganda se sont engagés à « reprendre dès que possible les activités transfrontalières » qui tournent au ralenti depuis le mois de février. Une première réunion de suivi a eu lieu en septembre à Kigali. « Là nous avions décidé de nous focaliser sur les questions d’atteinte à la souveraineté et de détention illégale et de reporter la discussion de toute autre question à la prochaine réunion à Kampala », explique Olivier Nduhungirehe, ministre rwandais des Affaires est-africaines. Le Rwanda accuse l’Ouganda de détention illégale et de torture de ses ressortissants, ainsi que de soutien à des groupes hostiles au gouvernement de Paul Kagame.
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