Les ateliers du créateur nigérien, Sidnaly Sidahmed Alphadi, plus connu sous le nom d'Alphadi, ont été totalement détruits dans un incendie le 30 septembre 2011, à Niamey. Le feu, dont l'origine reste inconnue, a pris en fin de matinée. Le stock de tissus et de broderies, les machines à coudre, fers à repasser et ciseaux électriques, qui se trouvaient dans la partie supérieure de l'immeuble que le styliste occupe, sont partis en fumée. Les dégâts sont estimés à 200 millions de F Cfa (300 000 euros). Fondateur du Festival de la mode africaine (Fima), Alphadi a d'ores et déjà annoncé que le festival aurait lieu, comme prévu, du 23 au 27 novembre prochain à Niamey.
Alphadi, le styliste nigérien, fondateur du Festival de la mode africaine (Fima) a raconté à RFI ce qui s’était passé :
« Tout a été ravagé. Le feu est rentré, on se sait pas d’où, ni comment ça a pris vraiment. On n’a pas de réponse pour ça jusqu’à présent. Tout a cramé, tout, tout, tout… Il ne reste même pas une aiguille ! . Même avec tout cela, l’esprit restera. La boutique est là. Mon atelier de couture est là, pas l’atelier de confection, mais mon showroom privé, les bureaux, tout est là. Mais l’immeuble, la moitié de l’immeuble, en haut, là où il y a l’atelier, a cramé aussi à moitié. Tout ce qui est matériel est parti.
On peut évaluer les dégâts à 200 millions de F Cfa. Quand même, tout ce qui est parti, c’est toute ma vie : le patronage, ma création, mes textiles, mes stocks. Tout est parti. Ce sont des dégâts considérables car il y a plein de machines, des broderies, des piqueuses, des fers à repasser... Ca n’a pas de prix pour moi. Puis c’est aussi l’affectif, le sentimental. C’est quand même vingt-cinq ans de travail qui étaient en partie dans ce bâtiment ».
En 2000, les locaux d’Aphadi avaient été vandalisés par des militants islamistes
hostiles à la tenue du Fima au Niger, pays à majorité musulmane. L'origine du
dernier sinistre est encore inconnue.
Source: Rfi
Alphadi, le styliste nigérien, fondateur du Festival de la mode africaine (Fima) a raconté à RFI ce qui s’était passé :
« Tout a été ravagé. Le feu est rentré, on se sait pas d’où, ni comment ça a pris vraiment. On n’a pas de réponse pour ça jusqu’à présent. Tout a cramé, tout, tout, tout… Il ne reste même pas une aiguille ! . Même avec tout cela, l’esprit restera. La boutique est là. Mon atelier de couture est là, pas l’atelier de confection, mais mon showroom privé, les bureaux, tout est là. Mais l’immeuble, la moitié de l’immeuble, en haut, là où il y a l’atelier, a cramé aussi à moitié. Tout ce qui est matériel est parti.
On peut évaluer les dégâts à 200 millions de F Cfa. Quand même, tout ce qui est parti, c’est toute ma vie : le patronage, ma création, mes textiles, mes stocks. Tout est parti. Ce sont des dégâts considérables car il y a plein de machines, des broderies, des piqueuses, des fers à repasser... Ca n’a pas de prix pour moi. Puis c’est aussi l’affectif, le sentimental. C’est quand même vingt-cinq ans de travail qui étaient en partie dans ce bâtiment ».
En 2000, les locaux d’Aphadi avaient été vandalisés par des militants islamistes
hostiles à la tenue du Fima au Niger, pays à majorité musulmane. L'origine du
dernier sinistre est encore inconnue.
Source: Rfi
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