Le parquet près de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), tiendrait-il des preuves irréfutables pour couler Ibrahima Khalil Bourgi dit « Bibo » et Karim Wade par la même occasion ? Tout porte à le croire. En effet, la Cour spéciale rechigne à accorder une autorisation de sortie du territoire à ce présumé complice de l’ancien ministre des infrastructures et de la coopération internationale. Malgré les résultats du rapport de contre-expertise médical commandé par le juge, Henry Grégoire, estimant alarmant l’état de santé de Bourgi et nécessitant ainsi une évacuation d’urgence, la Cour campe toujours sur sa position.
Même, les instructions du président de la république Macky Sall demandant au ministre de la Justice de diligenter l’évacuation de l’homme d’affaires franco-libanais afin qu’il aille se soigner en France n'y ont rien fait. D'ailleurs la missive du garde des sceaux, adressée au procureur Alioune Ndao et à son substitut Antoine Felix Diome, afin de se plier à la volonté du chef de l'état, est restée lettre morte. Elle n’a pas eu l’effet escompté. Les magistrats debout ont semble-t-il opposé leur véto, faisant fi des injonctions de la hiérarchie..
Ils craindraient que cette pièce maitresse du procès ne prenne la poudre d’escampette comme l’a fait son frère, Karim Bourgi. Dans ce cas, tel un château de cartes, toutes les accusations portées sur le fils de l’ancien président de la république risquent de s’effondrer à en croire des sources au parfum de ce lourd dossier de plusieurs milliards de francs CFA.
Alioune Ndao aurait selon des voix autorisées, des éléments compromettant contre Bibo Bourgi et n’attend que la comparution de ce dernier pour les brandir. Raison de son entêtement à vouloir garder coûte que coûte Bourgi à Dakar.
La reprise du procès le 18 août nous édifiera sans nul doute.
Même, les instructions du président de la république Macky Sall demandant au ministre de la Justice de diligenter l’évacuation de l’homme d’affaires franco-libanais afin qu’il aille se soigner en France n'y ont rien fait. D'ailleurs la missive du garde des sceaux, adressée au procureur Alioune Ndao et à son substitut Antoine Felix Diome, afin de se plier à la volonté du chef de l'état, est restée lettre morte. Elle n’a pas eu l’effet escompté. Les magistrats debout ont semble-t-il opposé leur véto, faisant fi des injonctions de la hiérarchie..
Ils craindraient que cette pièce maitresse du procès ne prenne la poudre d’escampette comme l’a fait son frère, Karim Bourgi. Dans ce cas, tel un château de cartes, toutes les accusations portées sur le fils de l’ancien président de la république risquent de s’effondrer à en croire des sources au parfum de ce lourd dossier de plusieurs milliards de francs CFA.
Alioune Ndao aurait selon des voix autorisées, des éléments compromettant contre Bibo Bourgi et n’attend que la comparution de ce dernier pour les brandir. Raison de son entêtement à vouloir garder coûte que coûte Bourgi à Dakar.
La reprise du procès le 18 août nous édifiera sans nul doute.