Depuis le début des combats pour le contrôle de l’aéroport de Tripoli dimanche 13 juillet, une cinquantaine de personnes sont mortes. C’est dans ce contexte de violence que la composition de la nouvelle Chambre des représentants libyenne a été annoncée ce lundi. Pour cette législative, les candidats ne pouvaient se présenter qu’en tant qu’individuels, les listes politiques étant interdites. Il faudra donc attendre la formation des blocs parlementaires pour connaître le nouveau visage de cette assemblée.
Selon les nouveaux élus, les courants non islamistes auraient une large avance. Toutefois, en juillet 2012, les islamistes aussi étaient arrivés derrière leurs rivaux. Mais au fil des mois, de nombreux candidats indépendants s’étaient alliés à eux. L’adoption de la loi d’exclusion politique les avait aussi favorisés, éloignant de la vie politique les personnes qui occupaient des postes à responsabilité sous l’ancien régime.
Difficile donc de savoir comment les alliances se formeront au sein du nouveau Parlement. Celui-ci devrait désormais siéger dans la ville de Benghazi, frappée par les assassinats ciblés et les affrontements entre milices. Dans la capitale, déjà, la sécurité de l’ancien Congrès général national n’avait pu être assurée.
Source : Rfi.fr