Soixante mille personnes réunies dans un stade de Bamako, le Haut conseil islamique du Mali a gagné le pari de la mobilisation.
Des associations de jeunes musulmans, de femmes musulmanes, des hommes politiques maliens, tous étaient présents au stade du 26-Mars de Bamako. Le Premier ministre malien, Cheikh Modibo Diarra, est également là, et fut chaudement applaudi. Il a quitté le stade avant la fin du meeting, parce qu’il avait, d’après nos informations, rendez-vous avec le président Dioncounda Traoré, pour parler de la crise malienne.
La crise malienne, les différents intervenants l'ont évoquée longuement au cours du meeting. Ainsi, le plus célèbre des prêcheurs maliens, Chérif Ousmane Madani Haïdara, a prononcé les mots « réconciliation », « paix » pour le Mali. Il a insisté sur la nécessité de trouver une solution malienne à la crise. L’imam Aboubacar Kamara s'est exprimé au nom de tous les imams du Mali, souhaitant porter un «discours d’espoir, d’espérance, pour que le Mali retrouve sa quiétude d’antan ».
Mahmoud Dicko, le président du Haut conseil islamique, a également pris le micro. Pour lui, le Mali va s’en sortir, mais il a tenu à dénoncer les « trahisons et la corruption qui ont conduit à la situation actuelle ».
RFI
Des associations de jeunes musulmans, de femmes musulmanes, des hommes politiques maliens, tous étaient présents au stade du 26-Mars de Bamako. Le Premier ministre malien, Cheikh Modibo Diarra, est également là, et fut chaudement applaudi. Il a quitté le stade avant la fin du meeting, parce qu’il avait, d’après nos informations, rendez-vous avec le président Dioncounda Traoré, pour parler de la crise malienne.
La crise malienne, les différents intervenants l'ont évoquée longuement au cours du meeting. Ainsi, le plus célèbre des prêcheurs maliens, Chérif Ousmane Madani Haïdara, a prononcé les mots « réconciliation », « paix » pour le Mali. Il a insisté sur la nécessité de trouver une solution malienne à la crise. L’imam Aboubacar Kamara s'est exprimé au nom de tous les imams du Mali, souhaitant porter un «discours d’espoir, d’espérance, pour que le Mali retrouve sa quiétude d’antan ».
Mahmoud Dicko, le président du Haut conseil islamique, a également pris le micro. Pour lui, le Mali va s’en sortir, mais il a tenu à dénoncer les « trahisons et la corruption qui ont conduit à la situation actuelle ».
RFI