Dans son communiqué, Amnesty Internationale note que "des agents de sécurité et des policiers ont tiré à balles réelles sur les manifestants, tuant quatre personnes" le 11 juillet devant le domicile de l'Imam Mahmoud Dicko.
L'ONG affirme également que plusieurs personnes ont été tuées par des balles perdues alors qu'elles ne participaient pas aux manifestations. Elle cite le cas d'un homme de 25 ans atteint dans une mosquée et celui d'un laveur de voitures de 21 ans.
Amnesty estime à "au moins 11" le nombre de manifestants et de passants tués, tandis que l'opposition évoque un bilan de 23 morts et plus de 150 blessés.
Le premier ministre, Boubou Cissé, a parlé de 11 morts et l'ONU de 14 manifestants tués. Dans son communiqué, Amnesty réclame aussi une "enquête approfondie" sur le rôle qu'aurait joué la Forsat, la Force spéciale antiterroriste dans ces événements.
Selon des témoins cités par Amnesty, "des hommes encagoulés et lourdement équipés et armés et soupçonnés d'appartenir aux Forsat sont arrivés à bord de deux bus banalisés afin d'interrompre un rassemblement" de l'opposition.
Ils sont également soupçonnés d'être intervenus aux abords du domicile de l'imam Dicko.
Le ministère de la Justice n'a pas réagi dans l'immédiat au communiqué d'Amnesty.
Ces violences sont l'une des pierres d'achoppement du règlement de la crise politique qui ébranle le Mali depuis juin.
Le contentieux liés aux législatives de mars-avril, élément déclencheur de la crise actuelle, reste lui aussi à régler et l'opposition refuse toujours d'intégrer un gouvernement d'union nationale.
Elle prévoit de manifester mardi 11 août à travers le pays.
L'ONG affirme également que plusieurs personnes ont été tuées par des balles perdues alors qu'elles ne participaient pas aux manifestations. Elle cite le cas d'un homme de 25 ans atteint dans une mosquée et celui d'un laveur de voitures de 21 ans.
Amnesty estime à "au moins 11" le nombre de manifestants et de passants tués, tandis que l'opposition évoque un bilan de 23 morts et plus de 150 blessés.
Le premier ministre, Boubou Cissé, a parlé de 11 morts et l'ONU de 14 manifestants tués. Dans son communiqué, Amnesty réclame aussi une "enquête approfondie" sur le rôle qu'aurait joué la Forsat, la Force spéciale antiterroriste dans ces événements.
Selon des témoins cités par Amnesty, "des hommes encagoulés et lourdement équipés et armés et soupçonnés d'appartenir aux Forsat sont arrivés à bord de deux bus banalisés afin d'interrompre un rassemblement" de l'opposition.
Ils sont également soupçonnés d'être intervenus aux abords du domicile de l'imam Dicko.
Le ministère de la Justice n'a pas réagi dans l'immédiat au communiqué d'Amnesty.
Ces violences sont l'une des pierres d'achoppement du règlement de la crise politique qui ébranle le Mali depuis juin.
Le contentieux liés aux législatives de mars-avril, élément déclencheur de la crise actuelle, reste lui aussi à régler et l'opposition refuse toujours d'intégrer un gouvernement d'union nationale.
Elle prévoit de manifester mardi 11 août à travers le pays.