Dans son message à la nation, le président Ibrahim Boubacar Keïta a appelé tous les Maliens à regarder dans la même direction et à faire la paix. La paix est également le vœu du Haut conseil islamique du Mali lors de prêches dans les mosquées.
L’imam Mahmoud Dicko, personnage-clé de l’opposition, a dirigé de son côté la prière dans sa mosquée du quartier Badalabougou de la capitale et a appelé, à la fin, au rassemblement et à la paix. « Chacun d’entre nous aujourd’hui doit se faire violence, a-t-il déclaré. Le peuple malien devra avoir les ressources nécessaires pour chasser les démons de la division, de la discorde, de notre pays pour que le peuple se retrouve, pour qu’on ait un Mali stable dans la paix et vers la quiétude ».
Ces différents messages pacifiques ont plutôt été bien accueillis par les Bamakois. Vendredi 31 juillet, comme chaque jour de fête de Tabaski, la circulation était très dense à Bamako, avec de longues files de véhicules. Des policiers à des feux de signalisation s’arrachaient les cheveux pour rendre fluide le trafic, mais des jeunes imperturbables se maintenaient devant leur domicile et découpaient la viande de mouton ou grillaient la tête de la bête tuée.
L’imam Mahmoud Dicko, personnage-clé de l’opposition, a dirigé de son côté la prière dans sa mosquée du quartier Badalabougou de la capitale et a appelé, à la fin, au rassemblement et à la paix. « Chacun d’entre nous aujourd’hui doit se faire violence, a-t-il déclaré. Le peuple malien devra avoir les ressources nécessaires pour chasser les démons de la division, de la discorde, de notre pays pour que le peuple se retrouve, pour qu’on ait un Mali stable dans la paix et vers la quiétude ».
Ces différents messages pacifiques ont plutôt été bien accueillis par les Bamakois. Vendredi 31 juillet, comme chaque jour de fête de Tabaski, la circulation était très dense à Bamako, avec de longues files de véhicules. Des policiers à des feux de signalisation s’arrachaient les cheveux pour rendre fluide le trafic, mais des jeunes imperturbables se maintenaient devant leur domicile et découpaient la viande de mouton ou grillaient la tête de la bête tuée.