Mali-Deux mois après sa prise de fonction : Le PM Cheick M. Diarra recule … ouvre le dialogue politique


Rédigé le Jeudi 21 Juin 2012 à 13:38 | Lu 1267 fois | 0 commentaire(s)


Après sa nomination le 17 avril dernier, ce n’est que seulement le mardi 19 juin 2012, que le Premier ministre de la transition Cheick Modibo Diarra, a daigné rencontrer la classe politique pour lui dire qu’il a besoin d’elle. Le Front uni pour la sauvegarde de la Démocratie et de la République (FDR), la Coordination des associations patriotiques du Mali (COPAM), Convergence pour Sauver le Mali (CSM) étaient de ce rendez-vous du Premier ministre. Les responsables de regroupements politiques nés au lendemain du coup d’Etat du 22 mars, qui pour soutenir le Cnrdre, qui pour le condamner, ont respectivement échangé avec le Premier ministre sur deux points à l’ordre du jour : la mise en place d’un organe consultatif et la situation du nord Mali.


Le Premier ministre poursuivra ses rencontres en les multipliant avec la classe politique et en l’étendant à la société civile, à toutes les forces vives, afin que la feuille de route que le gouvernement est tenu d’élaborer très rapidement, reflète impérativement des solutions maliennes, réalistes et applicables. Ce dialogue politique ainsi ouverte et la feuille de route qui tiendra lieu de programme, sont des conditions sine qua non pour asseoir la confiance des partenaires techniques et financiers et les convaincre de nous accompagner.

L’unité d’action est également le passage obligé pour compter sur la reconquête du nord du pays. Aussi l’organe consultatif à mettre en place, permettra-il d’absorber le Cnrdre, afin de donner à cet organe une orientation légale et légitime. Que pouvait faire d’autre, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, qui a jusque-là fait cavalier seul, avec comme résultat un pilotage sans tableau de bord, sans feuille de route. Le constat de léthargie est implacable. Le PM recule et se retourne vers ses partenaires qu’il n’aurait jamais dû s’en éloigner, par un gouvernement non politique. Ce n’est pas pour rien que le vice-président de l’Adema-Pasj Ibrahima Ndiaye a demandé la dissolution de ce gouvernement, et que l’Um-Rda en conférence de presse a réclamé la mise en place d’un gouvernement politique.
 
Source : Le Républicain



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