Depuis le début du mois, Cheick Modibo Diarra a multiplié les déplacements. Il s'est rendu au Maroc, au Niger, au Sénégal, au Nigéria pour chercher des soutiens. Il est également venu en France le 14 juillet pour présenter sa feuille de route au président Dioncounda Traoré. Une intense activité lancée après le sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro pendant lequel le Premier ministre malien a senti que le vent tournait en sa défaveur. Sa résistance à élargir son gouvernement, son obstination à ne pas donner le feu vert au projet de résolution de l'ONU pour le déploiement d'une force, ont fini par irriter les chefs d'Etat ouest-africains.
Au sommet suivant, à Ouagadougou, la CEDEAO ne l'a pas convié et a clairement rappelé que seul le président Traoré disposait d'une légitimité. Diarra a eu des ambitions déplacées confie un diplomate de la région : pendant une transition, la question n'est pas de conquérir le pouvoir mais de sortir le pays de la crise.
Les jours de Cheick Modibo Diarra à la primature sont-ils comptés? Initialement soutenu par les putschistes du 22 mars, le Premier ministre pourrait être aujourd'hui lâché. Le positionnement des militaires sera déterminant. Le président malien devra tenir compte de leur avis au moins tant que la communauté internationale et la CEDEAO ne décideront pas de déployer une force de sécurisation de la transition.
Le débat sur le maintien ou non de Cheick Modibo Diarra à la Primature
Dans la semaine, le FDR, mouvement pro-Dioncounda, a ouvertement réclamé le départ de l'actuel Premier ministre. Une position à nuancer, semble-t-il. Ainsi, Kassoum Tapo, membre de l'ADEMA et du FDR estime désormais que Cheick Modibo Diarra pourrait rester chef du futur gouvernement d'union.
Source: RFI
Au sommet suivant, à Ouagadougou, la CEDEAO ne l'a pas convié et a clairement rappelé que seul le président Traoré disposait d'une légitimité. Diarra a eu des ambitions déplacées confie un diplomate de la région : pendant une transition, la question n'est pas de conquérir le pouvoir mais de sortir le pays de la crise.
Les jours de Cheick Modibo Diarra à la primature sont-ils comptés? Initialement soutenu par les putschistes du 22 mars, le Premier ministre pourrait être aujourd'hui lâché. Le positionnement des militaires sera déterminant. Le président malien devra tenir compte de leur avis au moins tant que la communauté internationale et la CEDEAO ne décideront pas de déployer une force de sécurisation de la transition.
Le débat sur le maintien ou non de Cheick Modibo Diarra à la Primature
Dans la semaine, le FDR, mouvement pro-Dioncounda, a ouvertement réclamé le départ de l'actuel Premier ministre. Une position à nuancer, semble-t-il. Ainsi, Kassoum Tapo, membre de l'ADEMA et du FDR estime désormais que Cheick Modibo Diarra pourrait rester chef du futur gouvernement d'union.
Source: RFI