Le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, prépare dans son bureau son allocution du dimanche 29 juillet 2012.
Ceux qui avaient surnommé, dès son retour, Dioncounda Traoré «la force tranquille» avaient probablement vu juste. Il a tenu aux Maliens un discours tout à la fois de rassembleur et d’homme déterminé.
Dioncounda Traoré : un discours rassembleur "Mes chers compatriotes, il y a un temps pour tout : un temps pour la politique politicienne, un temps pour les ambitions personnelles, un temps pour les querelles partisanes mais aujourd’hui c’est le temps de la mobilisation de tous et de toutes pour sauver notre pays en danger…"
Dioncounda Traoré : un discours rassembleur "Mes chers compatriotes, il y a un temps pour tout : un temps pour la politique politicienne, un temps pour les ambitions personnelles, un temps pour les querelles partisanes mais aujourd’hui c’est le temps de la mobilisation de tous et de toutes pour sauver notre pays en danger…"
Il propose la création d’un organe de transition dénommé le Haut Conseil d’Etat (HCE), qui sera constitué d’un président (lui-même) et de deux vice-présidents. L’un des deux vice-présidents sera chargé des questions de sécurité et de défense ; le second vice-président représentera les forces vives de la nation et la société civile.
Ensuite, prenant carrément le contre-pied de l’actuel Premier ministre qui n’aura pratiquement plus aucun pouvoir, Dioncounda Traoré propose la composition d’un gouvernement d’union nationale. Il a précisé que c’est lui qui mènera les consultations. Le Premier ministre Cheikh Modibo Diarra, appréciera.
Autre organe à créer, le Conseil national de transition (CNT). Le Conseil aura une compétence consultative et sera composé des partis politiques représentés ou non à l’Assemblée nationale. Enfin, le président par intérim Dioncounda Traoré propose la création d'une dernière structure : une commission nationale aux négociations. Cette commission négociera avec les groupes armées qui occupent le nord du Mali, avec l’appui du médiateur Blaise Compaoré.
Ensuite, prenant carrément le contre-pied de l’actuel Premier ministre qui n’aura pratiquement plus aucun pouvoir, Dioncounda Traoré propose la composition d’un gouvernement d’union nationale. Il a précisé que c’est lui qui mènera les consultations. Le Premier ministre Cheikh Modibo Diarra, appréciera.
Autre organe à créer, le Conseil national de transition (CNT). Le Conseil aura une compétence consultative et sera composé des partis politiques représentés ou non à l’Assemblée nationale. Enfin, le président par intérim Dioncounda Traoré propose la création d'une dernière structure : une commission nationale aux négociations. Cette commission négociera avec les groupes armées qui occupent le nord du Mali, avec l’appui du médiateur Blaise Compaoré.
Premières réactions au discours du président par intérim Dioncounda Traoré
Fatoumata Siré Diakité, vice-présidente du Front Démocratique et Républicain (anti-junte), est enthousiaste.
Fatoumata Siré Diakité : «Un discours d’espoir pour un Mali enfin debout et conquérant»
Un discours fédérateur et apaisant… le président veut partager le pouvoir, il ne va pas le garder pour lui tout seul ; c'est une sorte de démocratisation… Il va demander la contribution, les idées, de tout le monde... il a confiance dans les forces de sécurité du Mali malgré les événements du 21 mai... tout cela contribue à la paix et à la concorde...
Cheick Oumar Sissoko, président du SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l'Indépendance) estime lui que tout ce qu'annonce Dioncounda Traoré doit être soumis à discussion.
Cheikh Oumar Sissoko : «Des propositions assez intéressantes...» mais
... il doit accepter qu’elles soient versées à la concertation nationale qui est en préparation… si nous ne nous rencontrons pas peut-être qu’il y aura encore des petits problèmes…
Source: RFI
Fatoumata Siré Diakité, vice-présidente du Front Démocratique et Républicain (anti-junte), est enthousiaste.
Fatoumata Siré Diakité : «Un discours d’espoir pour un Mali enfin debout et conquérant»
Un discours fédérateur et apaisant… le président veut partager le pouvoir, il ne va pas le garder pour lui tout seul ; c'est une sorte de démocratisation… Il va demander la contribution, les idées, de tout le monde... il a confiance dans les forces de sécurité du Mali malgré les événements du 21 mai... tout cela contribue à la paix et à la concorde...
Cheick Oumar Sissoko, président du SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l'Indépendance) estime lui que tout ce qu'annonce Dioncounda Traoré doit être soumis à discussion.
Cheikh Oumar Sissoko : «Des propositions assez intéressantes...» mais
... il doit accepter qu’elles soient versées à la concertation nationale qui est en préparation… si nous ne nous rencontrons pas peut-être qu’il y aura encore des petits problèmes…
Source: RFI