C'est dans un contexte diplomatique tendu qu'Assimi Goïta va recevoir Emmanuel Macron à Bamako, la capitale malienne, dans quelques jours. Le président français y est attendu lundi 20 décembre. Fin de l'opération Barkhane, potentielle arrivée des paramilitaires russes dans le pays ou encore durée de la transition malienne : les sujets ne manqueront pas, entre eux.
Depuis plusieurs mois, les deux États rivalisent d'amabilités par déclarations interposées. Le Mali, via son Premier ministre de la transition Choguel Maïga, avait qualifié la fin de l'opération Barkhane d'« abandon en plein vol » devant les Nations unies. Des propos qualifiés de « honteux » par Emmanuel Macron, qui avait alors remis en cause la crédibilité du gouvernement malien.
Dans la foulée, les allusions régulières des autorités maliennes à la possible venue des mercenaires russes du groupe Wagner ont encore aggravé les tensions. Ces sujets militaires seront au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre les deux chefs d'État.
Depuis plusieurs mois, les deux États rivalisent d'amabilités par déclarations interposées. Le Mali, via son Premier ministre de la transition Choguel Maïga, avait qualifié la fin de l'opération Barkhane d'« abandon en plein vol » devant les Nations unies. Des propos qualifiés de « honteux » par Emmanuel Macron, qui avait alors remis en cause la crédibilité du gouvernement malien.
Dans la foulée, les allusions régulières des autorités maliennes à la possible venue des mercenaires russes du groupe Wagner ont encore aggravé les tensions. Ces sujets militaires seront au cœur de cette rencontre exceptionnelle entre les deux chefs d'État.