Le Président du Burkina Faso, dont la médiation est décriée par une grande majorité des Maliens, ne devrait pas bénéficier de ces privilèges venant du Premier ministre malien qui a accepté de soumettre à Blaise Compaoré la feuille de route du gouvernement qu’il n’a pas encore composé. En tout cas, cette attitude du Chef de l’Exécutif fait croire à certains, du moins les défenseurs de la démocratie, que le choix des personnes qui composeront le gouvernement dit d’union nationale sera entre les mains du putschiste démocrate et terroriste des Burkinabés. D’ailleurs, ils sont nombreux ceux qui adhèrent à cette hypothèse que ce sera à Blaise Compaoré de définir les critères de choix des nouveaux entrants. Alors politiciens, à vos marques pour solliciter les « bénédictions » du Médiateur pour entrer dans ce gouvernement d’union nationale. Par ailleurs, la convention nationale, dont la tenue a été annoncée par le Premier ministre, n’est qu’une farce.
Source : Le Combat