La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en Session extraordinaire, dans le but d’examiner les récentes évolutions politiques intervenues au Mali, en Guinée et au Burkina Faso ont pris un certain nombre de décisions concernant ces trois pays tous dirigés par des régimes militaires après des coups d’état.
En ce qui concerne la situation sociopolitique du Mali, la Conférence selon le communiqué final a noté que la situation sécuritaire et humanitaire continue de se dégrader au Mali avec les attaques de groupes terroristes causant des victimes militaires et civiles. En ce qui concerne la dernière mission du Médiateur de la CEDEAO du 18 au 20 mars 2022, les Autorités de la Transition ont proposé un chronogramme de 24 mois, soit deux (2) ans en plus des 18 mois déjà écoulés. Et compte tenu de la conjoncture politique et sécuritaire mondiale, il est urgent de parvenir à un accord sur le chronogramme afin d’éviter la dégradation de la situation du pays assure la même source.
La Conférence a enfin engagé les Autorités de la Transition à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois arrêtée par l’équipe technique de la CEDEAO/UA/NU pour l’extension de la Transition tenant compte des activités nécessaires à l'organisation de l’élection présidentielle. Ce délai complémentaire court à partir du 15 mars 2022. La Conférence décide de l’envoi du Médiateur pour poursuivre et finaliser les discussions avec les autorités de la Transition sur le chronogramme.
La Conférence a pour rappel décidé de maintenir les sanctions prises le 9 janvier 2022 et de poursuivre le dialogue en vue d’arriver à un accord qui permettrait la levée progressive des sanctions ;
Concernant la Guinée et le Burkina, la Conférence des chefs a décidé de nommer des Médiateurs pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes et assurer une transition réussie.
En effet, dans le communiqué elle a exprimé sa forte préoccupation par rapport à l’absence de visibilité sur la transition et que le délai de six mois fixé par la CEDEAO pour la tenue des élections n’a pas été respecté en Guinée. En outre, le chronogramme de la transition n’est toujours pas disponible, les priorités ne sont pas définies et peu de progrès ont été réalisés dans le processus. De même, la situation socio-politique se dégrade du fait de l’insuffisance de dialogue entre le gouvernement et les acteurs politiques et la société civile.
En conséquence, les Chefs d’Etat ont demandé la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur.
Sur le Burkina Faso la Conférence a aussi exprimé sa profonde préoccupation par rapport au maintien en détention de l’ancien Président Roch Marc Christian Kaboré depuis le coup d’Etat et ce malgré plusieurs demandes pour sa libération sans condition. La Conférence note en outre que les autorités de la transition peinent à améliorer la situation sécuritaire dans le pays et à trouver des solutions à la situation humanitaire. De même, la Conférence a dit rester très préoccupée par la durée de la période de transition fixée à trente-six (36) mois par la Charte de la Transition.
A cet égard et conformément au Communiqué du Sommet Extraordinaire du 3 février 2022, la Conférence réitère sa ferme condamnation du coup d’État du 24 janvier 2022 exige la libération inconditionnelle et sans délai du Président Roch Marc Christian KABORÉ et décide de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les Institutions de la CEDEAO jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Elle a, pour finir, demandé la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur.
En ce qui concerne la situation sociopolitique du Mali, la Conférence selon le communiqué final a noté que la situation sécuritaire et humanitaire continue de se dégrader au Mali avec les attaques de groupes terroristes causant des victimes militaires et civiles. En ce qui concerne la dernière mission du Médiateur de la CEDEAO du 18 au 20 mars 2022, les Autorités de la Transition ont proposé un chronogramme de 24 mois, soit deux (2) ans en plus des 18 mois déjà écoulés. Et compte tenu de la conjoncture politique et sécuritaire mondiale, il est urgent de parvenir à un accord sur le chronogramme afin d’éviter la dégradation de la situation du pays assure la même source.
La Conférence a enfin engagé les Autorités de la Transition à s’inscrire dans une période complémentaire de 12 à 16 mois arrêtée par l’équipe technique de la CEDEAO/UA/NU pour l’extension de la Transition tenant compte des activités nécessaires à l'organisation de l’élection présidentielle. Ce délai complémentaire court à partir du 15 mars 2022. La Conférence décide de l’envoi du Médiateur pour poursuivre et finaliser les discussions avec les autorités de la Transition sur le chronogramme.
La Conférence a pour rappel décidé de maintenir les sanctions prises le 9 janvier 2022 et de poursuivre le dialogue en vue d’arriver à un accord qui permettrait la levée progressive des sanctions ;
Concernant la Guinée et le Burkina, la Conférence des chefs a décidé de nommer des Médiateurs pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes et assurer une transition réussie.
En effet, dans le communiqué elle a exprimé sa forte préoccupation par rapport à l’absence de visibilité sur la transition et que le délai de six mois fixé par la CEDEAO pour la tenue des élections n’a pas été respecté en Guinée. En outre, le chronogramme de la transition n’est toujours pas disponible, les priorités ne sont pas définies et peu de progrès ont été réalisés dans le processus. De même, la situation socio-politique se dégrade du fait de l’insuffisance de dialogue entre le gouvernement et les acteurs politiques et la société civile.
En conséquence, les Chefs d’Etat ont demandé la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur.
Sur le Burkina Faso la Conférence a aussi exprimé sa profonde préoccupation par rapport au maintien en détention de l’ancien Président Roch Marc Christian Kaboré depuis le coup d’Etat et ce malgré plusieurs demandes pour sa libération sans condition. La Conférence note en outre que les autorités de la transition peinent à améliorer la situation sécuritaire dans le pays et à trouver des solutions à la situation humanitaire. De même, la Conférence a dit rester très préoccupée par la durée de la période de transition fixée à trente-six (36) mois par la Charte de la Transition.
A cet égard et conformément au Communiqué du Sommet Extraordinaire du 3 février 2022, la Conférence réitère sa ferme condamnation du coup d’État du 24 janvier 2022 exige la libération inconditionnelle et sans délai du Président Roch Marc Christian KABORÉ et décide de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les Institutions de la CEDEAO jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Elle a, pour finir, demandé la finalisation d’un chronogramme acceptable de la transition au plus tard le 25 avril 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières entreront immédiatement en vigueur.
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