Le président tchadien Idriss Déby et son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta, à l'aéroport de Bamako, le 18 septembre 2013. REUTERS/Thierry Gouegnon
Idriss Déby ne condamne pas formellement le départ de 160 militaires tchadiens déployés dans le nord du Mali. Il semble même comprendre leur attitude. En tout cas, il rejette la question dans le camp de la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
« Depuis le 1er juillet 2013, le contingent tchadien est sous l’ordre de la Minusma, pas sous l’ordre du Tchad. L’affaire doit donc être réglée par la Minusma. Qu’elle assume ses responsabilités », insiste Idriss Déby. En clair, le président tchadien demande à l’ONU d’ouvrir ses caisses, de payer ses troupes et de faciliter ensuite leur relève.
Solution rapide
De source proche de la mission de l’ONU au Mali, on ne veut pas polémiquer. Les troupes tchadiennes font du bon boulot dans le nord du Mali. Pour cette raison, ce jeudi 19 septembre d’ailleurs, à Bamako, le président tchadien a été le chef d’Etat le plus applaudi par les populations.
Alors on cherche une solution rapide et confortable à cette situation. Les négociations sont en cours et les soldats tchadiens mécontents, qui se sont regroupés près de la ville de Gao, ont pris l’engagement de ne pas faire usage de leurs armes pour obtenir satisfaction à leurs revendications.h
« Depuis le 1er juillet 2013, le contingent tchadien est sous l’ordre de la Minusma, pas sous l’ordre du Tchad. L’affaire doit donc être réglée par la Minusma. Qu’elle assume ses responsabilités », insiste Idriss Déby. En clair, le président tchadien demande à l’ONU d’ouvrir ses caisses, de payer ses troupes et de faciliter ensuite leur relève.
Solution rapide
De source proche de la mission de l’ONU au Mali, on ne veut pas polémiquer. Les troupes tchadiennes font du bon boulot dans le nord du Mali. Pour cette raison, ce jeudi 19 septembre d’ailleurs, à Bamako, le président tchadien a été le chef d’Etat le plus applaudi par les populations.
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