Mali: La rébellion touareg exclut d`entrer dans le gouvernement


Rédigé le Jeudi 26 Juillet 2012 à 02:27 | Lu 1102 fois | 0 commentaire(s)

Ibrahima Lissa FAYE est journaliste bloggeur depuis plus de vingt-deux (22) ans. Après 7 ans à Sud… En savoir plus sur cet auteur


Bilal Ag Chérif , Président du MNLA Président du MNLA
La rébellion touareg du Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), évincée du nord du Mali par des groupes armés islamistes, a exclu mercredi de participer au futur gouvernement malien d`union nationale, réclamé par l`Afrique de l`Ouest d`ici fin juillet.

"Le MNLA ne participera à aucun gouvernement du Mali et nous n`avons pas l`intention d`aller à Bamako", a dit à l`AFP et RFI Moussa Ag Assarid, porte-parole du MNLA en France.

Il a fait cette déclaration à l`issue d`une réunion qui a rassemblé mardi et mercredi à Ouagadougou, autour du leader du MNLA Bilal Ag Achérif, qui y est actuellement en convalescence, l`aile politique et militaire du MNLA ainsi que des cadres et membres de la société civile du nord du Mali.

Le MNLA, mouvement indépendantiste et laïc, est prêt à des négociations avec Bamako, a cependant réaffirmé le porte-parole.

"Nous sommes prêts, avec la médiation (burkinabè), avec les différents pays facilitateurs qui nous accompagnent, à nous retrouver autour d`une même table
avec les autorités légitimes du Mali", a-t-il souligné.

M. Ag Assarid a également indiqué que le MNLA était disposé à combattre "les groupes terroristes" aux côtés des troupes que la Communauté économique
des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) envisage d`envoyer au Mali.

"La Cédéao est bienvenue avec nous pour combattre le terrorisme si elle le souhaite. Mais nous ne combattrons pas aux côtés des troupes maliennes",
a-t-il précisé.

Après avoir lancé l`offensive en janvier, le MNLA a été évincé du nord du Mali par des mouvements islamistes alliés d`Al-Qaïda au Maghreb islamique
(Aqmi), qui désormais occupent totalement la région.

La Cédéao a donné aux autorités maliennes de transition jusqu`à fin juillet pour former un "gouvernement d`union nationale" apte à affronter la crise dans
le Nord.



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