Au Mali, on fait le pari d’organiser les élections au mois de juillet, notamment la présidentielle. Un constat s’impose : il faut vite organiser ces élections pour avoir un président légitime. Et leur financement – 50 milliards de francs CFA – est acquis.
Mais des questions demeurent. En trois mois, la liste électorale avec fichiers biométriques, donc les photos des électeurs, sera-t-elle prête ? La sécurité sera-t-elle garantie sur tout le territoire national ? Ce vendredi encore, un homme non encore identifié a poignardé le directeur de l’hôpital de Tombouctou dans le nord; ce dernier reçoit actuellement des soins.
Autre question relative à l’organisation de ces élections : comment vont voter les déplacés, le sort des nombreux réfugiés. A toutes ces questions, les réponses ne sont pas encore très précises.
Paris apprécie, applaudit même, et mettra d’ailleurs à la disposition de Bamako, deux experts français de haut niveau en matière électorale.
Le maintien d'un millier de soldats françaisDeuxième question à l'ordre du jour de la visite du ministre français des Affaires étrangères : la question de la suite de la Misma, la force africaine déployée au mali. Dans les semaines qui viennent, c'est une force onusienne de stabilisation qui devra prendre le relais. Une nouvelle résolution devrait être votée à l'ONU dans les deux ou trois semaines à venir.
C’est ce qu’a déclaré, à Bamako, Laurent Fabius avant son départ. Il y aura désormais une force de stabilisation dans plusieurs villes maliennes qui auront besoin d’être stabilisées et, par ailleurs, un millier de Français qui vont rester au Mali pour lutter contre le terrorisme si besoin était.
Le MNLA appelé à aller aux élections
Laurent Fabius s'est également exprimé sur la rébellion touarègue du MNLA, il a de nouveau appelé au dialogue. C’est le processus de réconciliation nationale au Mali. Une commission de réconciliation a été créée et ses membres ont commencé à être nommés.
Laurent Fabius a salué la démarche avant d’aborder la situation au nord du Mali, plus précisément dans la région de Kidal, où l’armée malienne n’est pas présente alors que sur le terrain même il y a des groupes armés, notamment le MNLA.
« Le moment venu, le MNLA doit accepter d’être cantonné et de renoncer aux armes », a déclaré Laurent Fabius. Il a précisé qu’il faut un dialogue, les Maliens aussi sont pour le dialogue et l’idée qui se dégage c'est de suggérer au MNLA de se transformer en parti politique, puisqu’il affirme avoir de nombreux partisans, et d’aller aux élections pour voir sa véritable force sur le terrain.
Deuxième question à l'ordre du jour de la visite du ministre français des Affaires étrangères : la question de la suite de la Misma, la force africaine déployée au mali. Dans les semaines qui viennent, c'est une force onusienne de stabilisation qui devra prendre le relais. Une nouvelle résolution devrait être votée à l'ONU dans les deux ou trois semaines à venir.
C’est ce qu’a déclaré, à Bamako, Laurent Fabius avant son départ. Il y aura désormais une force de stabilisation dans plusieurs villes maliennes qui auront besoin d’être stabilisées et, par ailleurs, un millier de Français qui vont rester au Mali pour lutter contre le terrorisme si besoin était.
Le MNLA appelé à aller aux élections
Laurent Fabius s'est également exprimé sur la rébellion touarègue du MNLA, il a de nouveau appelé au dialogue. C’est le processus de réconciliation nationale au Mali. Une commission de réconciliation a été créée et ses membres ont commencé à être nommés.
Laurent Fabius a salué la démarche avant d’aborder la situation au nord du Mali, plus précisément dans la région de Kidal, où l’armée malienne n’est pas présente alors que sur le terrain même il y a des groupes armés, notamment le MNLA.
« Le moment venu, le MNLA doit accepter d’être cantonné et de renoncer aux armes », a déclaré Laurent Fabius. Il a précisé qu’il faut un dialogue, les Maliens aussi sont pour le dialogue et l’idée qui se dégage c'est de suggérer au MNLA de se transformer en parti politique, puisqu’il affirme avoir de nombreux partisans, et d’aller aux élections pour voir sa véritable force sur le terrain.
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