« Nous, forces patriotiques regroupées au sein du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), avons décidé de prendre nos responsabilités devant le peuple et devant l'Histoire », a déclaré sur la télévision publique ORTM le porte-parole des militaires, le colonel-major Ismaël Wagué, chef d'état-major adjoint de l'armée de l'Air.
Les militaires, qui ont pris le pouvoir au Mali et poussé à la démission le président Ibrahim Boubacar Keïta, déclarent vouloir mettre en place une « transition politique civile » devant conduire à des élections générales dans un « délai raisonnable ».
La continuité des services publics sera assurée.
Les engagements internationaux respectés
Dans cette déclaration, Ismaël Wagué assure également que tous les accords internationaux seront bien respectés. Il précise enfin que des forces telles que la Minusma (force de l'ONU) ou encore Barkhane, le G5 Sahel et la force Takuba « demeurent des partenaires pour la restauration de la stabilité ». « Tous les accords passés », notamment le processus d'Alger signé en 2015, seront respectés.
Le discours dresse aussi un tableau sombre de la situation du pays, dénonçant pêle-mêle le « clientélisme politique », la « gestion familiale des affaires de l'État », la « gabegie, le vol et l'arbitraire ».
Pas un mot, en revanche, sur l'avenir du président IBK, ni sur les responsables politiques arrêtés mardi.
Cette mutinerie est le résultat d'une grogne sensible depuis plusieurs mois dans l'armée.
Les militaires, qui ont pris le pouvoir au Mali et poussé à la démission le président Ibrahim Boubacar Keïta, déclarent vouloir mettre en place une « transition politique civile » devant conduire à des élections générales dans un « délai raisonnable ».
La continuité des services publics sera assurée.
Les engagements internationaux respectés
Dans cette déclaration, Ismaël Wagué assure également que tous les accords internationaux seront bien respectés. Il précise enfin que des forces telles que la Minusma (force de l'ONU) ou encore Barkhane, le G5 Sahel et la force Takuba « demeurent des partenaires pour la restauration de la stabilité ». « Tous les accords passés », notamment le processus d'Alger signé en 2015, seront respectés.
Le discours dresse aussi un tableau sombre de la situation du pays, dénonçant pêle-mêle le « clientélisme politique », la « gestion familiale des affaires de l'État », la « gabegie, le vol et l'arbitraire ».
Pas un mot, en revanche, sur l'avenir du président IBK, ni sur les responsables politiques arrêtés mardi.
Cette mutinerie est le résultat d'une grogne sensible depuis plusieurs mois dans l'armée.
Texte RFI