Depuis l’annonce de la formation d’un Gouvernement d’Union nationale, la peur s’installe dans les rangs de l’équipe de Cheick Modibo Diarra qui ne sait plus à quel saint se vouer. Dépassés par la tournure des événements, certains Ministres n’ont trouvé d’autres moyens pour amuser la galerie que d’organiser des visites insensées sur certains chantiers.
Mais, la réalité sur le terrain est tout autre : le pays est dans la tourmente et si rien n’est fait, il plongera dans le chaos. Aujourd’hui, le Mali a besoin de plus d’actions concrètes que de coups d’éclats. Les Ministres sont constamment sur pied de guerre et multiplient des visites avec l’œil complice des caméras de la télévision nationale pour montrer que tout va bien. A commencer par le Premier Ministre qui a perdu tout espoir au lendemain de l’adresse à la Nation du président de la République. Selon, des sources, il a été tout au long de la journée du lundi injoignable pendant que le deuil s’installait à la Primature.
Certainement, il a compris que ses jours sont comptés et que la recréation est terminée. Sans oublier que son entretien télévisé du samedi avait jeté un discrédit sur sa capacité à ressembler les Maliens, comme l’ont mentionné plusieurs chancelleries africaines et occidentales dans notre pays.
Idem pour certains de ses hommes qui ont carrément perdu le nord. C’est le cas du Ministre du Transport, de l’Equipement, de l’Urbanisme, Mamadou Coulibaly, qui s’est transporté à la frontière Mali-Sénégal pour, dit-il, voir l’état d’une route. Pendant ce temps, certains de ses collègues dont le ministre Mamadou Sidibé de l’Action humanitaire se pavanait au Niger afin de s’imprégner des conditions de vie des refugiés maliens.
Au même moment, le Ministre de la Santé, à Ségou, donne l’impression que tout va bien dans le secteur et il inaugure un centre de santé dont-il n’a pas posé la première pierre. Quel paradoxe, Soumana Makadji ? Dans la foulée, le Ministre de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, Alpha Bocar Nafo, réceptionne un groupe électrogène à la station thermique de Balingué et fait porter la paternité au Gouvernement de la Transition, alors que le financement a été bouclé avant le coup de force du 22 mars.
Quid du Ministre du Commerce, des Mines et de l’Industrie, Ahmadou Touré, qui organise une cérémonie célébrant l’ouverture de la mine de Goungoto à Kayes ? Ce projet est le dernier acte signé par son prédécesseur le 21 mars 2012 à 16 à l’hôtel Salam. Toutes ces actions faites dans la précipitation montrent à suffisance le degré de psychose du Gouvernement actuel. Peut-il résister à la tempête qui se profile à l’horizon? Attendons de voir.
Source : le Katois
Mais, la réalité sur le terrain est tout autre : le pays est dans la tourmente et si rien n’est fait, il plongera dans le chaos. Aujourd’hui, le Mali a besoin de plus d’actions concrètes que de coups d’éclats. Les Ministres sont constamment sur pied de guerre et multiplient des visites avec l’œil complice des caméras de la télévision nationale pour montrer que tout va bien. A commencer par le Premier Ministre qui a perdu tout espoir au lendemain de l’adresse à la Nation du président de la République. Selon, des sources, il a été tout au long de la journée du lundi injoignable pendant que le deuil s’installait à la Primature.
Certainement, il a compris que ses jours sont comptés et que la recréation est terminée. Sans oublier que son entretien télévisé du samedi avait jeté un discrédit sur sa capacité à ressembler les Maliens, comme l’ont mentionné plusieurs chancelleries africaines et occidentales dans notre pays.
Idem pour certains de ses hommes qui ont carrément perdu le nord. C’est le cas du Ministre du Transport, de l’Equipement, de l’Urbanisme, Mamadou Coulibaly, qui s’est transporté à la frontière Mali-Sénégal pour, dit-il, voir l’état d’une route. Pendant ce temps, certains de ses collègues dont le ministre Mamadou Sidibé de l’Action humanitaire se pavanait au Niger afin de s’imprégner des conditions de vie des refugiés maliens.
Au même moment, le Ministre de la Santé, à Ségou, donne l’impression que tout va bien dans le secteur et il inaugure un centre de santé dont-il n’a pas posé la première pierre. Quel paradoxe, Soumana Makadji ? Dans la foulée, le Ministre de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, Alpha Bocar Nafo, réceptionne un groupe électrogène à la station thermique de Balingué et fait porter la paternité au Gouvernement de la Transition, alors que le financement a été bouclé avant le coup de force du 22 mars.
Quid du Ministre du Commerce, des Mines et de l’Industrie, Ahmadou Touré, qui organise une cérémonie célébrant l’ouverture de la mine de Goungoto à Kayes ? Ce projet est le dernier acte signé par son prédécesseur le 21 mars 2012 à 16 à l’hôtel Salam. Toutes ces actions faites dans la précipitation montrent à suffisance le degré de psychose du Gouvernement actuel. Peut-il résister à la tempête qui se profile à l’horizon? Attendons de voir.
Source : le Katois