Sur les antennes de RFI, le chef de la diplomatie burkinabè avait annoncé une bonne issue aux négociations entamées depuis vendredi avec le groupe Ansar Dine « Nous avons bien avancé et il y a un bon esprit mais ils vont réserver la primeur de leurs décisions au médiateur de la Cédéao » avait soutenu Djibril Bassolé après son entretien avec les hommes d’Iyad Ag Ghaly avant d’ajouter qu’« Ils vont discuter d’un certain nombre points avec le médiateur et continuer les consultations avec le MNLA et l’ensemble des communautés vivant au nord du Mali parce que nous voulons un processus inclusif ».
Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso avait aussi expliqué qu’après la rencontre avec le médiateur burkinabè « le reste du processus va consister à dialoguer avec la représentation de l’Etat malien ».
« Ansar Dine rejette toute forme d’extrémisme et de terrorisme et s’engage à lutter contre la criminalité transfrontalière organisée », indique une déclaration lue par un membre de la délégation du groupe présente à Ouagadougou depuis le 2 novembre et reçue par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne pour la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Cette déclaration marque un tournant car elle semble traduire une prise de distance d’Ansar Dine (Défenseurs de l’islam) avec ses alliés jihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), avec qui il contrôle le nord du Mali.
Tout en saluant ces engagements, le chef de la diplomatie burkinabè, Djibrill Bassolé, a d’ailleurs souhaité qu’ils aillent « au-delà de la déclaration d’intention » et se traduisent en « actes ».
Il faut que les groupes armés du Nord malien « s’abstiennent d’actes et d’exactions qui prennent l’allure de provocations inutiles », a-t-il insisté, alors qu’Ansar Dine n’a pas fait de référence à la charia et a seulement évoqué le « respect des droits et des libertés fondamentales ».
Le mouvement d’ Iyad Ag Ghaly, a appelé aussi à ouvrir sans délai un « dialogue politique inclusif », à l’adresse des autorités maliennes de transition comme des autres groupes armés.
En vue d’un « accord global de paix », il a « recommandé » à M. Compaoré « la mise en place d’un cadre de dialogue » associant Bamako, les « mouvements armés maliens » – c’est-à-dire en particulier les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), laïcs et prônant l’autodétermination mais évincés de la région -, l’Algérie et d’autres partenaires internationaux.
Il s’est enfin engagé à « un arrêt total des hostilités » et a appelé « l’ensemble des mouvements armés » à l’imiter.
En attendant, la médiation renvoie la balle dans le camp des autorités maliennes de qui la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest attend toujours la mise en place de la structure nationale promise par Bamako pour entamer le dialogue avec les différents groupes touaregs.
Source : L’Indicateur du renouveau
Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso avait aussi expliqué qu’après la rencontre avec le médiateur burkinabè « le reste du processus va consister à dialoguer avec la représentation de l’Etat malien ».
« Ansar Dine rejette toute forme d’extrémisme et de terrorisme et s’engage à lutter contre la criminalité transfrontalière organisée », indique une déclaration lue par un membre de la délégation du groupe présente à Ouagadougou depuis le 2 novembre et reçue par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne pour la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Cette déclaration marque un tournant car elle semble traduire une prise de distance d’Ansar Dine (Défenseurs de l’islam) avec ses alliés jihadistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), avec qui il contrôle le nord du Mali.
Tout en saluant ces engagements, le chef de la diplomatie burkinabè, Djibrill Bassolé, a d’ailleurs souhaité qu’ils aillent « au-delà de la déclaration d’intention » et se traduisent en « actes ».
Il faut que les groupes armés du Nord malien « s’abstiennent d’actes et d’exactions qui prennent l’allure de provocations inutiles », a-t-il insisté, alors qu’Ansar Dine n’a pas fait de référence à la charia et a seulement évoqué le « respect des droits et des libertés fondamentales ».
Le mouvement d’ Iyad Ag Ghaly, a appelé aussi à ouvrir sans délai un « dialogue politique inclusif », à l’adresse des autorités maliennes de transition comme des autres groupes armés.
En vue d’un « accord global de paix », il a « recommandé » à M. Compaoré « la mise en place d’un cadre de dialogue » associant Bamako, les « mouvements armés maliens » – c’est-à-dire en particulier les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), laïcs et prônant l’autodétermination mais évincés de la région -, l’Algérie et d’autres partenaires internationaux.
Il s’est enfin engagé à « un arrêt total des hostilités » et a appelé « l’ensemble des mouvements armés » à l’imiter.
En attendant, la médiation renvoie la balle dans le camp des autorités maliennes de qui la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest attend toujours la mise en place de la structure nationale promise par Bamako pour entamer le dialogue avec les différents groupes touaregs.
Source : L’Indicateur du renouveau