Le capitaine Amadou Sanogo a déclaré samedi soir 31 mars, dans un communiqué (lu par une journaliste) à l'ORTM (Office de radio télévision du Mali) que, «au regard de la situation des populations au voisinage» de la zone des affrontements, «les forces maliennes ont décidé de ne pas prolonger les combats». Interrogées par l'AFP, deux sources proches de la junte ont reconnu qu'il s'agissait de fait d'un ordre d'évacuation de la ville donné aux forces gouvernementales.
Sur le terrain...
Notre correspondant à Bamako rapporte que dans la nuit du samedi, au moins deux témoins affirment que les deux principaux camps de la ville sont aux mains des assaillants. Une troisième source, Mohamed Assaleh, ancien maire d’une localité de la région de Gao, qui a rejoint les rangs de la rébellion touareg, explique par exemple que le camp militaire situé à la périphérie de la ville est aux mains des rebelles touareg du MNLA, alors que le camp 2 est aux mains des groupes islamistes. D’ailleurs le groupe islamiste qui prône le Jihad en Afrique de l’Ouest, dans un communiqué, affirme avoir participé à la prise d’un des deux camps de cette principale localité des trois régions du nord du Mali.
A la tombée de la nuit à Gao, quelques bâtiments officiels ont été pillés et les portes de la prison ouvertes. Des témoins ont vu quelques blessés de part et d’autre. Ainsi, dans le 7ème quartier de Gao, une fille a été blessée par balle. Selon les observateurs, il faut attendre la journée de ce dimanche, pour voir si les rapports de forces sur le terrain n’ont pas entretemps changé.
A Gao, comme en témoignent les témoignages recueillis par RFI, c'est l'inquiétude
La débandade de l'armée malienne à Gao et l'inquiétude des habitants - Témoignages
A Gao, les habitants sont restés terrés chez eux toute la journée, effrayés par les tirs de kalachnikov et de mortiers. Plusieurs témoins joint par RFI soulignent que les rebelles ne s'en sont pas pris à la population civile ; ils appréhendent néanmoins l'occupation de la ville par des touaregs et des arabes... cet habitant ne se résigne pas à voir le Mali se désintégrer et en appelle à l'Union africaine et à la Cédéao...
Défection du colonel Gamou
On a également appris que le colonel Aladji Gamou, qui est touareg et commandait il y a encore quelques jours les forces gouvernementales basées à Kidal, a rejoint les rangs du MNLA.
Aladji Gamou explique pourquoi il a fait défection
« J’ai changé de camp et je suis avec le MNLA... Comme vous le savez, l’Etat malien a trop de difficultés pour soutenir ses unités sur le terrain… je suis avec à peu près 500 hommes... même Gao n’est plus contrôlée par l’Etat »
Ces derniers déroulements du conflit dans le Nord interviennent alors que l'ultimatum lancé à la junte par la Cedeao expire demain lundi.
RFI
Sur le terrain...
Notre correspondant à Bamako rapporte que dans la nuit du samedi, au moins deux témoins affirment que les deux principaux camps de la ville sont aux mains des assaillants. Une troisième source, Mohamed Assaleh, ancien maire d’une localité de la région de Gao, qui a rejoint les rangs de la rébellion touareg, explique par exemple que le camp militaire situé à la périphérie de la ville est aux mains des rebelles touareg du MNLA, alors que le camp 2 est aux mains des groupes islamistes. D’ailleurs le groupe islamiste qui prône le Jihad en Afrique de l’Ouest, dans un communiqué, affirme avoir participé à la prise d’un des deux camps de cette principale localité des trois régions du nord du Mali.
A la tombée de la nuit à Gao, quelques bâtiments officiels ont été pillés et les portes de la prison ouvertes. Des témoins ont vu quelques blessés de part et d’autre. Ainsi, dans le 7ème quartier de Gao, une fille a été blessée par balle. Selon les observateurs, il faut attendre la journée de ce dimanche, pour voir si les rapports de forces sur le terrain n’ont pas entretemps changé.
A Gao, comme en témoignent les témoignages recueillis par RFI, c'est l'inquiétude
La débandade de l'armée malienne à Gao et l'inquiétude des habitants - Témoignages
A Gao, les habitants sont restés terrés chez eux toute la journée, effrayés par les tirs de kalachnikov et de mortiers. Plusieurs témoins joint par RFI soulignent que les rebelles ne s'en sont pas pris à la population civile ; ils appréhendent néanmoins l'occupation de la ville par des touaregs et des arabes... cet habitant ne se résigne pas à voir le Mali se désintégrer et en appelle à l'Union africaine et à la Cédéao...
Défection du colonel Gamou
On a également appris que le colonel Aladji Gamou, qui est touareg et commandait il y a encore quelques jours les forces gouvernementales basées à Kidal, a rejoint les rangs du MNLA.
Aladji Gamou explique pourquoi il a fait défection
« J’ai changé de camp et je suis avec le MNLA... Comme vous le savez, l’Etat malien a trop de difficultés pour soutenir ses unités sur le terrain… je suis avec à peu près 500 hommes... même Gao n’est plus contrôlée par l’Etat »
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