Les soldats maliens sont à nouveau accusés de violences.
D'après plusieurs sources, on est sans nouvelles d'une dizaine de personnes arrêtées avant-hier par une patrouille de l'armée malienne à Tin Tedeini et Rharous, au sud du fleuve Niger.
Alerté par les habitants de la zone, Mohamed Ibrahim Cissé, le président du Conseil régional, dit avoir immédiatement saisi le gouverneur de la région de Tombouctou. « L’information que j’ai reçue du gouverneur c’est que c’est la prévôté, la gendarmerie, qui est à la recherche des jihadistes qui se sont cachés dans la zone, rapporte Mohamed Ibrahim Cissé. Ce que j’ai entendu, c’est qu’il y a eu des maisons qui ont été forcées, des personnes violentées, mais de l’autre côté, ce que j’ai appris des autorités, c’est qu’on a découvert, dans des maisons qui étaient fermées, des armes et des munitions ».
Les habitants de la zone joints par RFI, eux, parlent bien d'opérations menées par l'armée malienne. Ils s'étonnent que parmi les Touaregs arrêtés sous couvert de traque aux jihadistes, figure, entre autres, un enseignant à la retraite.
Un de ses proches, caché en brousse de peur de représailles, disait ce jeudi soir en avoir eu des nouvelles grâce à un autre civil de Rharous arrêté dans un premier temps avant d'être relâché : « Il m’a dit qu’il a laissé les autres là-bas enfermés. Il m’a dit qu’il y en a à peu près neuf comme ça. J’ai demandé le neveu de mon cousin. C’est un ancien de l’école, c’est un vieux. Il m’a dit qu’il est là-bas. Il a dit qu’ils ont été presque frappés à mort ».
Le paradoxe, dit un autre habitant de la zone, joint par téléphone, c'est que d'autres militaires, maliens et français, sont passés la semaine dernière. Ils nous ont expliqué qu'ils cherchaient des jihadistes. Et avec eux, tout s'est bien passé.
Source : Rfi.fr
Alerté par les habitants de la zone, Mohamed Ibrahim Cissé, le président du Conseil régional, dit avoir immédiatement saisi le gouverneur de la région de Tombouctou. « L’information que j’ai reçue du gouverneur c’est que c’est la prévôté, la gendarmerie, qui est à la recherche des jihadistes qui se sont cachés dans la zone, rapporte Mohamed Ibrahim Cissé. Ce que j’ai entendu, c’est qu’il y a eu des maisons qui ont été forcées, des personnes violentées, mais de l’autre côté, ce que j’ai appris des autorités, c’est qu’on a découvert, dans des maisons qui étaient fermées, des armes et des munitions ».
Les habitants de la zone joints par RFI, eux, parlent bien d'opérations menées par l'armée malienne. Ils s'étonnent que parmi les Touaregs arrêtés sous couvert de traque aux jihadistes, figure, entre autres, un enseignant à la retraite.
Un de ses proches, caché en brousse de peur de représailles, disait ce jeudi soir en avoir eu des nouvelles grâce à un autre civil de Rharous arrêté dans un premier temps avant d'être relâché : « Il m’a dit qu’il a laissé les autres là-bas enfermés. Il m’a dit qu’il y en a à peu près neuf comme ça. J’ai demandé le neveu de mon cousin. C’est un ancien de l’école, c’est un vieux. Il m’a dit qu’il est là-bas. Il a dit qu’ils ont été presque frappés à mort ».
Le paradoxe, dit un autre habitant de la zone, joint par téléphone, c'est que d'autres militaires, maliens et français, sont passés la semaine dernière. Ils nous ont expliqué qu'ils cherchaient des jihadistes. Et avec eux, tout s'est bien passé.
Source : Rfi.fr