Hamadoun Bah est soupçonné d'avoir falsifié le procès-verbal d'une assemblée générale du Synabef, syndicat des banques et assurances au Mali. De sources syndicales, judiciaires et policières, il aurait ajouté la signature de personnes absentes, notamment celle d'un représentant de la banque BDM, Papa Sadio Traoré, dans un contexte de rivalité interne pour la direction du comité syndical de cette banque.
Une plainte a formellement été déposée par le syndicaliste de la BDM, il y a plusieurs semaines, pour « faux et usage de faux », mais aussi « injures » et « diffamation » — suite à une intervention médiatique d'Hamadoun Bah -. C'est cette plainte qui a conduit à l'arrestation et à l'incarcération d'Hamadoun Bah.
« Le mettre en prison n'était pas nécessaire, estime toutefois un cadre du Synabef, on pouvait le mettre sous contrôle judicaire et poursuivre l'enquête. Officieusement, d'autres éléments sont entrés en compte », juge encore cette source, qui explique que les banques du Mali sont en difficulté, que les coupures d'électricité obligent des agences à fermer, et qu'une partie du Synabef souhaitait lancer une grève, à ce sujet et sur d'autres revendications plus anciennes. Un précédent projet de grève avait été abandonné il y a environ deux mois.
Les autorités de transition cherchent-elles, avec cette arrestation, à lancer un avertissement pour éviter un mouvement social et mettre en garde les syndicats, comme le dénoncent déjà certaines sources ?
Une grève aura, en tout cas, bien lieu mais pour la libération d'Hamadoun Bah : le Synabef, qui dénonce une « entrave à la liberté syndicale », appelle à cesser le travail, dès ce jeudi et jusqu'à samedi inclus, dans toutes les banques, assurances, établissements financiers, commerces et entreprises pétrolières du pays.
La puissante centrale syndicale UNTM a mercredi soir une réunion de crise sur le sujet et une délégation de l'UNTM a même été, de source syndicale, reçue à la présidence, afin de tenter d'obtenir la libération du syndicaliste Hamadoun Bah.
Une plainte a formellement été déposée par le syndicaliste de la BDM, il y a plusieurs semaines, pour « faux et usage de faux », mais aussi « injures » et « diffamation » — suite à une intervention médiatique d'Hamadoun Bah -. C'est cette plainte qui a conduit à l'arrestation et à l'incarcération d'Hamadoun Bah.
« Le mettre en prison n'était pas nécessaire, estime toutefois un cadre du Synabef, on pouvait le mettre sous contrôle judicaire et poursuivre l'enquête. Officieusement, d'autres éléments sont entrés en compte », juge encore cette source, qui explique que les banques du Mali sont en difficulté, que les coupures d'électricité obligent des agences à fermer, et qu'une partie du Synabef souhaitait lancer une grève, à ce sujet et sur d'autres revendications plus anciennes. Un précédent projet de grève avait été abandonné il y a environ deux mois.
Les autorités de transition cherchent-elles, avec cette arrestation, à lancer un avertissement pour éviter un mouvement social et mettre en garde les syndicats, comme le dénoncent déjà certaines sources ?
Une grève aura, en tout cas, bien lieu mais pour la libération d'Hamadoun Bah : le Synabef, qui dénonce une « entrave à la liberté syndicale », appelle à cesser le travail, dès ce jeudi et jusqu'à samedi inclus, dans toutes les banques, assurances, établissements financiers, commerces et entreprises pétrolières du pays.
La puissante centrale syndicale UNTM a mercredi soir une réunion de crise sur le sujet et une délégation de l'UNTM a même été, de source syndicale, reçue à la présidence, afin de tenter d'obtenir la libération du syndicaliste Hamadoun Bah.
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