Sous les tentes dressées à Kidal pour recevoir les condoléances, il y a beaucoup de monde. On a reconnu, par exemple, le Premier ministre du Niger Brigi Rafini, des membres de délégations venues d’Algérie, de Mauritanie et surtout de Bamako. Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a désigné l’ancien Premier ministre malien Modibo Kéita comme chef de délégation.
« Symbole »
L’homme est également le représentant de l’Etat malien pour les pourparlers d’Alger. C’est tout un symbole, « un symbole de véritable volonté de dialogue entre tous les fils du pays », commente un conseiller à la présidence.
Groupes armés invisibles
La délégation malienne de retour à Kidal affirme de son côté avoir été impressionnée par au moins deux choses : à l’occasion du deuil, les groupes armés sur le terrain étaient invisibles ; ensuite, aucun acte d’hostilité n'a été lancé contre les envoyés de Bamako, bien au contraire. Mohamed Ag Intalla, l’un des fils du patriarche décédé était observé à la loupe pendant la cérémonie. En effet, il tient la corde pour succéder à son père à la tête de la chefferie traditionnelle.
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