L’espoir règne à Bamako, parce que la libération de Konna donne du baume au cœur à une population qui attend depuis neuf mois que les deux tiers nord du pays soient libérés, et aussi parce que cette première victoire est peut-être aussi un premier pas décisif.
La ville est calme, parce que les combats se déroulent à plusieurs centaines de kilomètres. Les rues ne sont pas vides, les gens circulent, les marchés sont remplis. Bref, la vie continue presque normalement.
Presque normalement, car c’est aussi l’inquiétude. L’issue et la durée des combats sont évidemment encore incertains, et donc sources de préoccupations. Surtout, l’état d’urgence a été décrété dans tout le pays, ce qui signifie que des perquisitions peuvent avoir lieu jour et nuit et en tous lieux. Le gouvernement a pris soin de le rappeler, dans un communiqué diffusé hier en fin de journée.
Autre précision apportée par le gouvernement, les autorités sont dorénavant susceptibles de prendre toutes les mesures appropriées, pour assurer le contrôle de la presse, des radios et des télévisions.
Sanogo sort de son silence
Le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du Comité militaire de suivi des réformes des forces de défense et de sécurité du Mali, ex-chef de la junte qui a opéré le coup d'Etat du 22 mars 2012, s'est exprimé au micro de la Radio Télévision malienne, pour exprimer sa joie après l'intervention française, à l'occasion d'une visite aux blessés à l'hopital :
« Nous nous félicitons d’avoir l’assistance française à nos côtés aujourd’hui et qui a joué un rôle prépondérant, capital, dans le soutien aérien, et pour ces opérations aujourd’hui.
À l’instant où je vous parle, je parle ravi, pour la simple raison que les dégâts – secret militaire oblige je ne parlerai pas de tout ça aujourd’hui à la télévision -, mais je dirai quand même merci à tous nos partenaires qui sont à notre chevet aujourd’hui ».
LES SOLDATS FRANÇAIS À BAMAKO
Désormais, les soldats français sont aussi positionnés en nombre dans la capitale malienne. Ils sont arrivés samedi à l’aéroport. Ce sont des hommes qui appartiennent au groupement tactique interarmes, le fameux GTIA, comprenant des forces françaises justement prépositionnées en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire et au Tchad.
Un bon accueil leur a été réservé. Une partie de ces troupes va rester à Bamako – environ 200 – et l’objectif sera d’assurer la sécurité des ressortissants français, mais de sécuriser également la ville elle-même.
Une autre partie des troupes devrait rapidement aller se positionner au Nord, avec dans un premier temps comme mission, après avoir stoppé l’avancée des jihadistes, de stabiliser le front.
La ville est calme, parce que les combats se déroulent à plusieurs centaines de kilomètres. Les rues ne sont pas vides, les gens circulent, les marchés sont remplis. Bref, la vie continue presque normalement.
Presque normalement, car c’est aussi l’inquiétude. L’issue et la durée des combats sont évidemment encore incertains, et donc sources de préoccupations. Surtout, l’état d’urgence a été décrété dans tout le pays, ce qui signifie que des perquisitions peuvent avoir lieu jour et nuit et en tous lieux. Le gouvernement a pris soin de le rappeler, dans un communiqué diffusé hier en fin de journée.
Autre précision apportée par le gouvernement, les autorités sont dorénavant susceptibles de prendre toutes les mesures appropriées, pour assurer le contrôle de la presse, des radios et des télévisions.
Sanogo sort de son silence
Le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du Comité militaire de suivi des réformes des forces de défense et de sécurité du Mali, ex-chef de la junte qui a opéré le coup d'Etat du 22 mars 2012, s'est exprimé au micro de la Radio Télévision malienne, pour exprimer sa joie après l'intervention française, à l'occasion d'une visite aux blessés à l'hopital :
« Nous nous félicitons d’avoir l’assistance française à nos côtés aujourd’hui et qui a joué un rôle prépondérant, capital, dans le soutien aérien, et pour ces opérations aujourd’hui.
À l’instant où je vous parle, je parle ravi, pour la simple raison que les dégâts – secret militaire oblige je ne parlerai pas de tout ça aujourd’hui à la télévision -, mais je dirai quand même merci à tous nos partenaires qui sont à notre chevet aujourd’hui ».
LES SOLDATS FRANÇAIS À BAMAKO
Désormais, les soldats français sont aussi positionnés en nombre dans la capitale malienne. Ils sont arrivés samedi à l’aéroport. Ce sont des hommes qui appartiennent au groupement tactique interarmes, le fameux GTIA, comprenant des forces françaises justement prépositionnées en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire et au Tchad.
Un bon accueil leur a été réservé. Une partie de ces troupes va rester à Bamako – environ 200 – et l’objectif sera d’assurer la sécurité des ressortissants français, mais de sécuriser également la ville elle-même.
Une autre partie des troupes devrait rapidement aller se positionner au Nord, avec dans un premier temps comme mission, après avoir stoppé l’avancée des jihadistes, de stabiliser le front.