
Des soldats de la junte patrouillent à Kati, en 2012. REUTERS/Luc Gnago
Dans la nuit de mardi à mercredi, le groupe de soldats maliens mécontents n'avait toujours pas déposé les armes. Ils étaient toujours visibles dans un réduit du camp militaire Soundiata Keïta de Kati. L'atmosphère y est moins tendue mais attention au pourrissement de la situation.
Sur place, les jeunes militaires grillaient cigarette sur cigarette. D'autres faisaient d'incessants va-et-vient entre le château d'eau du camp et le côté sud des lieux. À environ 400 mètres d'eux se trouve une résidence fortement gardée, celle du chef de l'ex-junte, le général Amadou Sanogo, leur ancien mentor. Tous sont aujourd'hui en colère contre lui. Ils réclament même sa démission et l'accusent de ne pas s'être soucié de leurs promotions. Ils réclament des grades et de meilleurs salaires.
→ À (RE)LIRE : Mali: fronde contre le général Sanogo
Mais pour ces jeunes, l'Etat est une continuité et il appartient à l'actuel gouvernement malien de résoudre leur problème et ce, en 48 heures. Les négociations se poursuivent mais n'ont pas encore donné de résultats probants. Ce mercredi pourrait être une journée décisive. Sur la table, deux plans : plan A, la méthode forte, plan B, la poursuite des négociations.
Source : Rfi.fr
Sur place, les jeunes militaires grillaient cigarette sur cigarette. D'autres faisaient d'incessants va-et-vient entre le château d'eau du camp et le côté sud des lieux. À environ 400 mètres d'eux se trouve une résidence fortement gardée, celle du chef de l'ex-junte, le général Amadou Sanogo, leur ancien mentor. Tous sont aujourd'hui en colère contre lui. Ils réclament même sa démission et l'accusent de ne pas s'être soucié de leurs promotions. Ils réclament des grades et de meilleurs salaires.
→ À (RE)LIRE : Mali: fronde contre le général Sanogo
Mais pour ces jeunes, l'Etat est une continuité et il appartient à l'actuel gouvernement malien de résoudre leur problème et ce, en 48 heures. Les négociations se poursuivent mais n'ont pas encore donné de résultats probants. Ce mercredi pourrait être une journée décisive. Sur la table, deux plans : plan A, la méthode forte, plan B, la poursuite des négociations.
Source : Rfi.fr
Autres articles
-
Mort de l'ancien président de la Zambie Edgar Lungu à 68 ans
-
Mozambique : la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader dans le nord, l’Unicef s’inquiète des rapts d’enfants
-
RDC : 25 ans après les massacres de Kisangani, un rapport d'Amnesty International dénonce l’impunité
-
Soudan: au moins 14 morts dans un bombardement d'un camp de déplacés au Darfou
-
Cameroun : après les fuites au baccalauréat, un syndicat enseignant s'inquiète du silence des autorités