Pendant cinq jours, les envoyés de la médiation ouest-africaine, ont rencontré plusieurs fois la junte, le Premier ministre, le président par intérim Dioncounda Traoré. Rencontre également avec les religieux et des diplomates. Mais à l’arrivée, échec, blocage, chacun choisit ses mots, mais la réalité est la même : les envoyés de la médiation ouest-africaine et junte au pouvoir au Mali n’ont pas pu se mettre d’accord sur le nom du futur président de la transition, une transition qui commence dans exactement huit jours.
Pour les médiateurs, qui affirment ne soutenir aucun candidat, c’est la Constitution malienne qui permet de résoudre la question. Celui qu'on surnomme « l’homme au cigare », le ministre ivoirien Adama Bictogo, est l’un des deux envoyés de la médiation. Il explique : « la Constitution malienne prévoit qu’en cas d’impossibilité d’organiser des élections dans les 40 jours d’intérim, ce qui est actuellement le cas, la Cour constitutionnelle annonce un nouveau délai pour l’organisation des élections. Et puisque la non organisation des élections ne dépend pas de l’acteur, mais de la mission, c'est-à-dire de la situation sur le terrain, il appartient au président par intérim de poursuivre sa tâche ». L’argument n’a pas convaincu la junte malienne, qui a donc dit « non ».
Tous les regards sont maintenant tournés vers le 22 mai, date de la fin du mandat de 40 jours confié au président intérimaire, mais peut-être qu’avant cette date, une solution sera trouvée.
RFI
Pour les médiateurs, qui affirment ne soutenir aucun candidat, c’est la Constitution malienne qui permet de résoudre la question. Celui qu'on surnomme « l’homme au cigare », le ministre ivoirien Adama Bictogo, est l’un des deux envoyés de la médiation. Il explique : « la Constitution malienne prévoit qu’en cas d’impossibilité d’organiser des élections dans les 40 jours d’intérim, ce qui est actuellement le cas, la Cour constitutionnelle annonce un nouveau délai pour l’organisation des élections. Et puisque la non organisation des élections ne dépend pas de l’acteur, mais de la mission, c'est-à-dire de la situation sur le terrain, il appartient au président par intérim de poursuivre sa tâche ». L’argument n’a pas convaincu la junte malienne, qui a donc dit « non ».
Tous les regards sont maintenant tournés vers le 22 mai, date de la fin du mandat de 40 jours confié au président intérimaire, mais peut-être qu’avant cette date, une solution sera trouvée.
RFI