« Nous menons un combat de survie, les autorités ont bien raison de durcir le ton et les Maliens vont se rassembler derrière elles. » Ce chef de parti, fervent soutien de la Transition, résume la position de tous les thuriféraires du régime militaire. « La nécessité de rassembler est palpable et c'est déjà en mouvement », affirme encore cette source.
« Il est clair que ce genre de problème réunit les Maliens et les militaires l'utiliseront comme ils peuvent », constate un ancien ministre, qui veut quant à lui croire que le régime en place n'en sortira pas renforcé : « ils ont déjà décroché dans l'estime des Maliens », veut croire l'ancien ministre.
Ces derniers jours, partis politiques et organisations de la société civile ont presque unanimement dénoncé l'« agression » algérienne. Mais là où certains encouragent l'escalade et glorifient la fermeté des dirigeants de transition, d'autres invoquent l'histoire, les frontières communes, l'économie et appellent à un apaisement responsable.
« Service minimum », reconnaît un ancien ministre au sujet de son propre communiqué, qui soutient l'armée malienne, mais pas les dirigeants de transition. « Ça demande une position d'équilibriste, développe un autre chef de parti, nous sommes patriotes, mais nous ne voulons pas servir leur agenda. Ils instrumentalisent l'union nationale pour se maintenir au pouvoir, commente encore ce cadre de l'opposition, alors que l'État malien est pour beaucoup dans ce qui nous arrive. »
« La solution ne saurait résider dans les sautes d'humeurs et la colère », abonde un autre ancien ministre, qui condamne l'action« hostile et inamicale de l'Algérie » mais ajoute que « personne ne doit exploiter cette crise à d'autres fins que l'intérêt national. »
« Il est clair que ce genre de problème réunit les Maliens et les militaires l'utiliseront comme ils peuvent », constate un ancien ministre, qui veut quant à lui croire que le régime en place n'en sortira pas renforcé : « ils ont déjà décroché dans l'estime des Maliens », veut croire l'ancien ministre.
Patriotisme et agenda
Ces derniers jours, partis politiques et organisations de la société civile ont presque unanimement dénoncé l'« agression » algérienne. Mais là où certains encouragent l'escalade et glorifient la fermeté des dirigeants de transition, d'autres invoquent l'histoire, les frontières communes, l'économie et appellent à un apaisement responsable.
« Service minimum », reconnaît un ancien ministre au sujet de son propre communiqué, qui soutient l'armée malienne, mais pas les dirigeants de transition. « Ça demande une position d'équilibriste, développe un autre chef de parti, nous sommes patriotes, mais nous ne voulons pas servir leur agenda. Ils instrumentalisent l'union nationale pour se maintenir au pouvoir, commente encore ce cadre de l'opposition, alors que l'État malien est pour beaucoup dans ce qui nous arrive. »
« La solution ne saurait résider dans les sautes d'humeurs et la colère », abonde un autre ancien ministre, qui condamne l'action« hostile et inamicale de l'Algérie » mais ajoute que « personne ne doit exploiter cette crise à d'autres fins que l'intérêt national. »
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