Après ces nouveaux troubles, le président Ibrahim Boubacar Keïta, a décidé d'écourter sa visite en France. REUTERS/Joe Penney
« Kidal ressemble à une cocotte-minute », commente un militaire étranger présent sur place à Kidal. Lundi matin, les hommes de la Minusma (Mission de l'ONU pour la sécurisation du Mali) et de Serval ont dû rapidement prendre les choses en main pour éviter que la tension ne se transforme en explosion ingérable.
Chaque partie a été invitée à rejoindre son campement ou son lieu de cantonnement . Désormais, la sécurisation de la Banque malienne de solidarité, source de toutes les crispations ces derniers jours, est assurée par la Minusma, a confirmé un des chefs des casques bleus à RFI.
Du côté du gouvernorat, on s'inquiète pourtant : « Pourquoi s'en prendre à une banque qui est un outil de développement et de soulagement des populations au quotidien ? » se désole le gouverneur pour qui la vraie préoccupation est la préparation de la rentrée des classes, le17 octobre prochain.
Des incidents « classiques en période de pré-négociation »
Si sur le terrain, tout le monde s'inquiète du climat de tension exacerbée, les diplomates en charge du dossier à Bamako refusent de dramatiser la situation . « Il s'agit d'incidents localisés, classiques en période de pré-négociation. Chacun reproche à l'autre partie de ne pas respecter les accords préliminaires de Ouaga du 18 juin ».
À Ouagadougou, du côté de la médiation, on prône le retour à la raison des deux parties : les groupes armés doivent revenir dans les instances de négociations. Quant au gouvernement malien, il doit faire « une offre de paix » aux belligérants, insiste un médiateur. Des diplomates qui reconnaissent néanmoins que ce genre d'incident peut anéantir la confiance déjà passablement entamée.
IBK écourte son voyage en France
Conséquence de ces troubles à Kidal et de la fronde menée contre le général Sanogo à Kati, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, a décidé d'écourter sa visite en France initialement prévue jusqu'au jeudi 3 octobre. Il doit rentrer ce mardi au Mali, après sa rencontre avec François Hollande.
Source : Rfi.fr
Chaque partie a été invitée à rejoindre son campement ou son lieu de cantonnement . Désormais, la sécurisation de la Banque malienne de solidarité, source de toutes les crispations ces derniers jours, est assurée par la Minusma, a confirmé un des chefs des casques bleus à RFI.
Du côté du gouvernorat, on s'inquiète pourtant : « Pourquoi s'en prendre à une banque qui est un outil de développement et de soulagement des populations au quotidien ? » se désole le gouverneur pour qui la vraie préoccupation est la préparation de la rentrée des classes, le17 octobre prochain.
Des incidents « classiques en période de pré-négociation »
Si sur le terrain, tout le monde s'inquiète du climat de tension exacerbée, les diplomates en charge du dossier à Bamako refusent de dramatiser la situation . « Il s'agit d'incidents localisés, classiques en période de pré-négociation. Chacun reproche à l'autre partie de ne pas respecter les accords préliminaires de Ouaga du 18 juin ».
À Ouagadougou, du côté de la médiation, on prône le retour à la raison des deux parties : les groupes armés doivent revenir dans les instances de négociations. Quant au gouvernement malien, il doit faire « une offre de paix » aux belligérants, insiste un médiateur. Des diplomates qui reconnaissent néanmoins que ce genre d'incident peut anéantir la confiance déjà passablement entamée.
IBK écourte son voyage en France
Conséquence de ces troubles à Kidal et de la fronde menée contre le général Sanogo à Kati, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, a décidé d'écourter sa visite en France initialement prévue jusqu'au jeudi 3 octobre. Il doit rentrer ce mardi au Mali, après sa rencontre avec François Hollande.
Source : Rfi.fr