Dans cette vidéo de 21 secondes, qui circule depuis la nuit dernière, 4 mai, sur les réseaux sociaux, Olivier Dubois précise lui-même avoir été enlevé par le JNIM, le 8 avril dernier, il y a près d’un mois. Il demande à sa famille, à ses amis et aux autorités françaises de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour le faire libérer.
Olivier Dubois, journaliste indépendant, qui travaille notamment pour le journal français Libération et pour le magazine Le Point, était parti début avril à Gao, dans le nord du Mali, pour réaliser l’interview d’un cadre jihadiste du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.
Le journaliste français est installé au Mali depuis six ans, mais c’est un pays sur lequel il travaillait depuis plus de dix ans. C’est un journaliste expérimenté, qui connaît très bien les réalités du terrain et qui avait organisé son reportage méticuleusement, avec des intermédiaires locaux.
Sa disparition était connue depuis le 8 avril, mais ses proches étaient au courant de son projet, ainsi que les autorités françaises, très vite informées. Ces dernières se demandaient s’il avait été kidnappé ou si cette absence de nouvelles relevait de mesures de précaution prises par les jihadistes qu’il devait rencontrer eux-mêmes.
Depuis plusieurs semaines, ses proches, ses confrères, tentaient de glaner des informations dans une angoisse, évidemment croissante. La diffusion de cette vidéo par ses ravisseurs vient mettre un terme à leurs espoirs. L’enlèvement est à présent officiel et comme revendiqué, avec cette preuve de vie et cet appel à l’aide.
Olivier Dubois, journaliste indépendant, qui travaille notamment pour le journal français Libération et pour le magazine Le Point, était parti début avril à Gao, dans le nord du Mali, pour réaliser l’interview d’un cadre jihadiste du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.
Le journaliste français est installé au Mali depuis six ans, mais c’est un pays sur lequel il travaillait depuis plus de dix ans. C’est un journaliste expérimenté, qui connaît très bien les réalités du terrain et qui avait organisé son reportage méticuleusement, avec des intermédiaires locaux.
Sa disparition était connue depuis le 8 avril, mais ses proches étaient au courant de son projet, ainsi que les autorités françaises, très vite informées. Ces dernières se demandaient s’il avait été kidnappé ou si cette absence de nouvelles relevait de mesures de précaution prises par les jihadistes qu’il devait rencontrer eux-mêmes.
Depuis plusieurs semaines, ses proches, ses confrères, tentaient de glaner des informations dans une angoisse, évidemment croissante. La diffusion de cette vidéo par ses ravisseurs vient mettre un terme à leurs espoirs. L’enlèvement est à présent officiel et comme revendiqué, avec cette preuve de vie et cet appel à l’aide.
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