Sur sa photo de profil : le logo de la Cédéao et le visage d’un opposant malien en exil. Ce qui est reproché à Seydina Touré, c’est notamment de qualifier les régimes militaires putschistes de l’AES de « juntes », d’avoir appelé à « combattre le régime anarchique d’Assimi Goïta pour sauver l’honneur de l’islam » – des propos tenus après l’interpellation de deux imams, qui avait donné lieu à une mobilisation populaire – ou encore de qualifier d’« humiliante » la condamnation d’Issa Kaou N’Djim « pour faire plaisir » au Burkina Faso, qui avait officiellement sollicité son allié malien après des propos mettant en doute la véracité d’un supposé coup d'État déjoué à Ouagadougou.
« Il n’a fait qu’exprimer son point de vue, déplore l’un de ses camarades de parti, il n’a rien dit de grave, rien qui justifie la prison ! »
Seydina Touré est membre du parti d’opposition Alternative pour le Mali, dont le président Mamadou Traoré est l’un des onze dirigeants politiques emprisonnés pendant plus de cinq mois et libérés en décembre.
« Seydina garde le moral », assure l’un de ses proches, qui lui a rendu visite à la Maison d’arrêt de Bamako, « mais j’ai peur qu’ils le gardent longtemps, ce qu’ils font avec ceux qui les dérangent, comme Ras Bath, Rose-vie-chère, Etienne Fakaba Sissoko ou d’autres. »
Touré sera jugé le 7 mars.
« Il n’a fait qu’exprimer son point de vue, déplore l’un de ses camarades de parti, il n’a rien dit de grave, rien qui justifie la prison ! »
Seydina Touré est membre du parti d’opposition Alternative pour le Mali, dont le président Mamadou Traoré est l’un des onze dirigeants politiques emprisonnés pendant plus de cinq mois et libérés en décembre.
« Seydina garde le moral », assure l’un de ses proches, qui lui a rendu visite à la Maison d’arrêt de Bamako, « mais j’ai peur qu’ils le gardent longtemps, ce qu’ils font avec ceux qui les dérangent, comme Ras Bath, Rose-vie-chère, Etienne Fakaba Sissoko ou d’autres. »
Touré sera jugé le 7 mars.