Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette mesure préventive. D'abord, il existe depuis le déclenchement de la guerre au Nord, un ressentiment anti-français chez bon nombre de citoyens maliens. Au pire, la France est soupçonnée de soutien aux rebelles touaregs du MNLA, Mouvement national de libération de l'Azawad, au mieux de complaisance à leur égard.
La dégradation sur le terrain militaire avec la chute de toutes les grandes villes du Nord aux mains de la rébellion pourrait renforcer ce ressentiment. Paris s'inquiète d'autant plus que des combattants d'Aqmi opèrent avec les rebelles. Six ressortissants français sont aujourd'hui encore otages d'al-Qaïda au Maghreb.
Dans l'hypothèse d'une progression des salafistes d'Ansar Dine ou d'Aqmi (Al-Qaïda a u Maghreb islamique) vers le Sud ou d'éventuelles infiltrations dans la capitale malienne, les autorités françaises veulent se prémunir, au cas où, en demandant aux Français de quitter Bamako.
Principe de précaution. La France est en pleine campagne électorale pour la présidentielle. Le candidat-président sortant Nicolas Sarkozy ne veut donc prendre aucun risque aussi minime soit-il.
Paris estime que la situation est dangereuse même à Bamako. Un avertissement un peu excessif, selon un opérateur économique de la capitale.
Un opérateur économique à Bamako
Témoignage
« C’est un peu prématuré car il n’y a pas de signe actuellement qui pousse à la panique. L’administration fonctionne, la circulation a repris, il n’y a pas de vol, ni pillage. La sécurité est revenue à Bamako. »
Les forces gouvernementales, elles, se sont repliées vers l'Est. Plus de 200 militaires maliens sont arrivés hier à Ayorou, au Niger, juste de l'autre côté de la frontière malienne.
RFI
La dégradation sur le terrain militaire avec la chute de toutes les grandes villes du Nord aux mains de la rébellion pourrait renforcer ce ressentiment. Paris s'inquiète d'autant plus que des combattants d'Aqmi opèrent avec les rebelles. Six ressortissants français sont aujourd'hui encore otages d'al-Qaïda au Maghreb.
Dans l'hypothèse d'une progression des salafistes d'Ansar Dine ou d'Aqmi (Al-Qaïda a u Maghreb islamique) vers le Sud ou d'éventuelles infiltrations dans la capitale malienne, les autorités françaises veulent se prémunir, au cas où, en demandant aux Français de quitter Bamako.
Principe de précaution. La France est en pleine campagne électorale pour la présidentielle. Le candidat-président sortant Nicolas Sarkozy ne veut donc prendre aucun risque aussi minime soit-il.
Paris estime que la situation est dangereuse même à Bamako. Un avertissement un peu excessif, selon un opérateur économique de la capitale.
Un opérateur économique à Bamako
Témoignage
« C’est un peu prématuré car il n’y a pas de signe actuellement qui pousse à la panique. L’administration fonctionne, la circulation a repris, il n’y a pas de vol, ni pillage. La sécurité est revenue à Bamako. »
Les forces gouvernementales, elles, se sont repliées vers l'Est. Plus de 200 militaires maliens sont arrivés hier à Ayorou, au Niger, juste de l'autre côté de la frontière malienne.
RFI