Trois morts à Kayes, un à Sikasso, quatorze à Bamako, et plus de 150 blessés. Voilà le bilan de la répression des différentes journées de manifestations qui ont précédé la chute de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keita, selon les recoupements effectués par les enquêteurs de la Minusma, la force de l'ONU dans le pays. Ils ont été victimes de différentes forces de sécurité maliennes : police, gendarmerie et Forsat, la force antiterroriste, dont les enquêteurs onusiens questionnent l’utilisation.
Une seconde enquête concerne cette fois les victimes de la journée du coup d’Etat : alors que les militaires du CNSP se félicitaient d’avoir réussi un coup « sans effusion de sang », les enquêteurs onusiens recensent une quinzaine de blessés et quatre morts. Trois ont été tués devant le ministère du Budget, un au domicile de Karim Keïta, le fils du président déchu IBK et ancien député en charge de la commission Défense de l’Assemblée nationale malienne.
Ce sont des éléments de la Garde nationale, déployés par la junte, qui auraient tiré sur eux. « Peut-être pour tenter d’éviter les pillages », glisse un enquêteur, qui attend toujours les explications de la junte
Une seconde enquête concerne cette fois les victimes de la journée du coup d’Etat : alors que les militaires du CNSP se félicitaient d’avoir réussi un coup « sans effusion de sang », les enquêteurs onusiens recensent une quinzaine de blessés et quatre morts. Trois ont été tués devant le ministère du Budget, un au domicile de Karim Keïta, le fils du président déchu IBK et ancien député en charge de la commission Défense de l’Assemblée nationale malienne.
Ce sont des éléments de la Garde nationale, déployés par la junte, qui auraient tiré sur eux. « Peut-être pour tenter d’éviter les pillages », glisse un enquêteur, qui attend toujours les explications de la junte