Si le MNLA et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad, deux groupes de touaregs armés, ont chacun des représentants non contestés actuellement à Bamako. Mais c’est un peu plus compliqué pour les autres groupes. Ainsi le MAA, Mouvement arabe de l'Azawad, parle désormais à plusieurs voix. En tout cas, ces représentants actuellement à Bamako sont contestés par une autre frange du mouvement. Même situation au sein des groupes d’autodéfense sédentaires. Mais contestés ou pas, les représentants des mouvements armés que RFI a rencontré à Bamako, affirment tous la même chose : « Ils veulent aider à faire asseoir une paix définitive dans le Nord du pays ». Et ils le diront à la délégation onusienne qui les reçoit ce lundi.
Relance attendue des négociations
Aucun groupe ne réclame plus l’indépendance d’une partie du Nord du Mali. « Mais il faut rapidement relancer les négociations », disent les uns et les autres. Au Haut conseil pour l’unité de l’Azawad, on explique être prêt pour accélérer le cantonnement des combattants à Kidal, mais qu’en retour, l’Etat malien doit poser les gestes d’apaisement. Enfin, il y a les groupes armés qui souhaitent que le Burkina tienne toujours la corde des négociations, mais il y a également les pro-Algériens, et désormais les pro-Marocains.
Source : Rfi.fr