Il s’agirait de cinq personnes, cinq bergers, selon des sources locales, « enlevés » par la force française Barkhane dimanche aux environs de 2 heures du matin à Adiora. Une localité située à une trentaine de kilomètres au nord de Gossi, dans le Gourma-Rharous, région de Tombouctou.
L’armée française, qui est justement en train de se désengager de cette zone, a immédiatement réagi à cette information mise en ligne sur les réseaux sociaux. Selon l’état-major des armées, une opération antiterroriste a bien eu lieu à Adiora, dans la nuit de samedi à dimanche, au cours de laquelle non pas cinq, mais six suspects ont été arrêtés.
Interrogatoires
« Ils sont actuellement interrogés par la force Barkhane », indique l’état-major, qui précise que l’opération en question visait des combattants de la Katiba du Gourma, affiliée au GSIM, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda au Maghreb islamique. Et que ce groupe aurait été ciblé en réponse à plusieurs attaques perpétrées contre la force française et contre la population locale, sans davantage de précisions.
Selon la procédure en vigueur, les six suspects seront, en fonction des conclusions de leur interrogatoire, ou libérées ou remis aux autorités maliennes. L’armée française ne fait état d’aucune personne blessée ou tuée, ni d’un côté ni de l’autre, au cours de cette opération.
• Barkhane se retire de Gossi
Ils n'étaient plus qu'une centaine à stationner encore dans la cuvette de Gossi. Ce mardi à la mi-journée, ces derniers soldats de Barkhane ont donc pris la direction de Gao. La base de Gossi, était opérationnelle depuis septembre 2018.
Cette présence au cœur du Gourma permettait de sécuriser la route nationale 16, axe stratégique, elle était également très utile pour lancer des opérations dans la zone des trois frontières. La vocation de la BOAT, base opérationnelle avancées de Gossi était de maintenir une pression permanente sur les groupes armés en particulier sur le GSIM.
La force Barkhane au Mali se résume désormais à deux emprises, la grande base de Gao sur le fleuve Niger et celle de Menaka dans le Liptako. À leur tour, elles seront rétrocédées aux Fama d'ici quelques semaines. La lutte contre les groupes armés terroristes va cependant se poursuivre, notamment depuis le Niger, et la base aérienne projeté de Niamey, mais avec des effectifs qui seront sans aucune commune mesure avec ceux qui étaient déployés au Mali.
L’armée française, qui est justement en train de se désengager de cette zone, a immédiatement réagi à cette information mise en ligne sur les réseaux sociaux. Selon l’état-major des armées, une opération antiterroriste a bien eu lieu à Adiora, dans la nuit de samedi à dimanche, au cours de laquelle non pas cinq, mais six suspects ont été arrêtés.
Interrogatoires
« Ils sont actuellement interrogés par la force Barkhane », indique l’état-major, qui précise que l’opération en question visait des combattants de la Katiba du Gourma, affiliée au GSIM, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda au Maghreb islamique. Et que ce groupe aurait été ciblé en réponse à plusieurs attaques perpétrées contre la force française et contre la population locale, sans davantage de précisions.
Selon la procédure en vigueur, les six suspects seront, en fonction des conclusions de leur interrogatoire, ou libérées ou remis aux autorités maliennes. L’armée française ne fait état d’aucune personne blessée ou tuée, ni d’un côté ni de l’autre, au cours de cette opération.
• Barkhane se retire de Gossi
Ils n'étaient plus qu'une centaine à stationner encore dans la cuvette de Gossi. Ce mardi à la mi-journée, ces derniers soldats de Barkhane ont donc pris la direction de Gao. La base de Gossi, était opérationnelle depuis septembre 2018.
Cette présence au cœur du Gourma permettait de sécuriser la route nationale 16, axe stratégique, elle était également très utile pour lancer des opérations dans la zone des trois frontières. La vocation de la BOAT, base opérationnelle avancées de Gossi était de maintenir une pression permanente sur les groupes armés en particulier sur le GSIM.
La force Barkhane au Mali se résume désormais à deux emprises, la grande base de Gao sur le fleuve Niger et celle de Menaka dans le Liptako. À leur tour, elles seront rétrocédées aux Fama d'ici quelques semaines. La lutte contre les groupes armés terroristes va cependant se poursuivre, notamment depuis le Niger, et la base aérienne projeté de Niamey, mais avec des effectifs qui seront sans aucune commune mesure avec ceux qui étaient déployés au Mali.
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