Soldat français à Gao, le 2 mars 2013.
Gao est libérée, mais l’est de la ville est loin de l’être. Djibok, Iminenas, Tapaye, Tin Keraten, autant de localités autour desquelles se concentrent actuellement les opérations menées par les militaires français, maliens et nigériens pour débusquer les combattants islamistes.
Mohamed Haidara est conseiller municipal d’Anchawedji, un village nomade de la commune de Djibok : « La région est totalement infectée dans toutes les directions. C’est ce que nous voyons. Les moudjahidines, ceux qui ont été chassés, sont partis de la zone. Ils se cachent. La population est totalement menacée dans la zone ».
Les populations ont peur, et les opérations militaires sont compliquées. Car les jihadistes sont déterminés, bien armés et nombreux. Mohamed Haidara déclare « d’après nos informations, ils sont organisés en groupe. Ils sont nombreux aussi, et bien armés ».
Mohamed Haidara a du mal à avoir des nouvelles des proches restés au village, les liaisons téléphoniques sont mauvaises. Il craint de ne pas pouvoir rentrer chez lui avant longtemps.
Les circonstances de l'attaque de Tin Keraten
L’attaque a eu lieu au cours d’une mission de reconnaissance à 100km à l’est de Gao, dans une zone où il reste de nombreux combattants islamistes. Le brigadier-chef Wilfried Pingaud tué mercredi près de la bourgade de Tin Keraten appartenait à un détachement de liaison d'une vingtaine de militaires français insérés dans une unité malienne. Un soldat malien y a aussi laissé la vie.
« Ils revenaient d’une opération de fouilles menée par des militaires français et maliens. Après avoir fini, ils sont tombés dans une embuscade ». Ce porte-parole de l’armée malienne à Gao n’en dira pas davantage, sur le contexte de cette attaque ou sur le nombre des assaillants, mais il précise le bilan : un soldat français et un militaire malien ont été tués, et trois autres blessés.
Les deux victimes ne sont pas mortes sur le coup, mais n’ont pas survécu à leurs blessures.
Les armées française et malienne, ainsi que leurs alliés nigériens, mènent depuis la semaine dernière, au moins, des opérations dites de sécurisation dans la région. Leur but est de débusquer et de neutraliser les derniers groupes de combattants islamistes encore présents et actifs.
Ce n’est d’ailleurs pas le premier accrochage : la semaine dernière, les forces de libération avaient annoncé avoir tué une cinquantaine de jihadistes à Iminenas, non loin de Tin Keraten. Les opérations menées aux alentours de Gao vont évidemment continuer, sans relâche.
Source : Rfi.fr
Mohamed Haidara est conseiller municipal d’Anchawedji, un village nomade de la commune de Djibok : « La région est totalement infectée dans toutes les directions. C’est ce que nous voyons. Les moudjahidines, ceux qui ont été chassés, sont partis de la zone. Ils se cachent. La population est totalement menacée dans la zone ».
Les populations ont peur, et les opérations militaires sont compliquées. Car les jihadistes sont déterminés, bien armés et nombreux. Mohamed Haidara déclare « d’après nos informations, ils sont organisés en groupe. Ils sont nombreux aussi, et bien armés ».
Mohamed Haidara a du mal à avoir des nouvelles des proches restés au village, les liaisons téléphoniques sont mauvaises. Il craint de ne pas pouvoir rentrer chez lui avant longtemps.
Les circonstances de l'attaque de Tin Keraten
L’attaque a eu lieu au cours d’une mission de reconnaissance à 100km à l’est de Gao, dans une zone où il reste de nombreux combattants islamistes. Le brigadier-chef Wilfried Pingaud tué mercredi près de la bourgade de Tin Keraten appartenait à un détachement de liaison d'une vingtaine de militaires français insérés dans une unité malienne. Un soldat malien y a aussi laissé la vie.
« Ils revenaient d’une opération de fouilles menée par des militaires français et maliens. Après avoir fini, ils sont tombés dans une embuscade ». Ce porte-parole de l’armée malienne à Gao n’en dira pas davantage, sur le contexte de cette attaque ou sur le nombre des assaillants, mais il précise le bilan : un soldat français et un militaire malien ont été tués, et trois autres blessés.
Les deux victimes ne sont pas mortes sur le coup, mais n’ont pas survécu à leurs blessures.
Les armées française et malienne, ainsi que leurs alliés nigériens, mènent depuis la semaine dernière, au moins, des opérations dites de sécurisation dans la région. Leur but est de débusquer et de neutraliser les derniers groupes de combattants islamistes encore présents et actifs.
Ce n’est d’ailleurs pas le premier accrochage : la semaine dernière, les forces de libération avaient annoncé avoir tué une cinquantaine de jihadistes à Iminenas, non loin de Tin Keraten. Les opérations menées aux alentours de Gao vont évidemment continuer, sans relâche.
Source : Rfi.fr
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