Les autorités maliennes de transition récupèrent aujourd’hui le vaste camp de la Minusma à Bamako, sur la route de l’aéroport. Le dernier, après la rétrocession de celui de Gao en juillet. La Minusma avait quitté tous les autres dès 2023.
Ces derniers mois ont été consacrés au transfert d’équipements vers les pays contributeurs ou vers d’autres missions onusiennes dans le monde, ainsi qu’à la clôture des contrats et des comptes financiers.
La Minusma a compté plus de 15 000 personnels militaires et civils. Les non-Maliens avaient pour l’essentiel déjà quitté le pays l’année dernière. L’entité en charge de la liquidation de la mission indique à RFI que « quelques dizaines » d’internationaux sont toujours au Mali et qu’ils auront quitté le pays progressivement avant la date butoir du 31 décembre.
Avec la fin de cette période de liquidation, la page de la Minusma est donc définitivement tournée. Après dix années de présence, son départ avait été exigé par les autorités maliennes de transition, qui estimaient que les Casques bleus ne sécurisaient pas suffisamment le pays, et qui reprochaient également à la mission onusienne ses rapports sur les restrictions des libertés publiques ou sur les exactions de l’armée malienne et de ses « partenaires », à savoir le groupe Wagner. Des travaux considérés par Bamako comme une instrumentalisation des droits humains.
Ces derniers mois ont été consacrés au transfert d’équipements vers les pays contributeurs ou vers d’autres missions onusiennes dans le monde, ainsi qu’à la clôture des contrats et des comptes financiers.
La Minusma a compté plus de 15 000 personnels militaires et civils. Les non-Maliens avaient pour l’essentiel déjà quitté le pays l’année dernière. L’entité en charge de la liquidation de la mission indique à RFI que « quelques dizaines » d’internationaux sont toujours au Mali et qu’ils auront quitté le pays progressivement avant la date butoir du 31 décembre.
Avec la fin de cette période de liquidation, la page de la Minusma est donc définitivement tournée. Après dix années de présence, son départ avait été exigé par les autorités maliennes de transition, qui estimaient que les Casques bleus ne sécurisaient pas suffisamment le pays, et qui reprochaient également à la mission onusienne ses rapports sur les restrictions des libertés publiques ou sur les exactions de l’armée malienne et de ses « partenaires », à savoir le groupe Wagner. Des travaux considérés par Bamako comme une instrumentalisation des droits humains.
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