Officiellement, le Premier ministre malien se rend ce lundi en Côte d'Ivoire pour des consultations. A Abidjan, Diango Cissoko devrait avoir des entretiens avec le président Alassane Ouattara, président en exercice de la Cedéao, qui suit de près la situation au Mali. La question de l'éventuel report du premier tour de la présidentielle sera très probablement au centre des discussions.
A Bamako, il y a quelques jours maintenant, le président de la Commission nationale électorale indépendante, l'une des structures chargées d'organiser les prochaines élections, a jeté un véritable pavé dans la mare. Pour lui, il sera très difficile, voire impossible, d'organiser le premier tour de la présidentielle le 28 juillet.
Mamadou Diamounténé prend le contre pied du ministère malien de l'Administration territoriale. Avant le 28 juillet, date du premier tour, impossible de distribuer toutes les cartes d'électeurs, explique-t-il. Ensuite, un défi technique se pose : des électeurs ne sont pas recensés dans le nouveau fichier. Il ajoute que le vote des électeurs déplacés, ou réfugiés dans des pays voisins n'est pas assuré pour le moment. Alors que dans la région de Kidal (nord-est), il n'y a toujours pas un embryon de l'administration malienne pour organiser les opérations de votes.
Source: RFI