Et comme s’y attendaient de nombreux observateurs, cette proposition est rejetée par le front anti-putsch, notamment par les responsables du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR). « Le Front ne s’associera à aucune initiative tendant à valider ou à légitimer le coup d’Etat », a prévenu M. Tiébilé Dramé membre du FDR (un front du refus créé au lendemain du putsch qui a renversé le président Amadou Toumani Touré) et premier responsable du Parti pour la renaissance nationale (PARENA).
A l’image de M. Dramé, ils sont nombreux les leaders de la classe politique malienne qui ne veulent pas entendre parler de cette convention nationale. A leur avis, « la constitution doit être respectée », c’est-à-dire que la mission du président de la République par intérim doit être prolongé jusqu’à l’élection du prochain président de la République du Mali.
« Ce n’est pas une convention organisée à la va-vite, donc bâclée, qui peut permettre aux forces vives de prendre des décisions importantes pour sortir le pays de l’impasse actuelle », défend un responsable de la jeunesse du FDR. « C’est la position contraire qui nous aurait surpris. Ce n’est pas la première fois que la junte propose une convention nationale. L’idée avait été brandie une première fois pour empêcher le retour à l’ordre constitutionnel. Mais, face au refus du FDR d’y participer, les putschistes avaient renoncé à cette initiative avant de se plier aux injonctions de la CEDEAO et de la communauté internationale. Ces derniers jours, l’idée d’une convention nationale avait refait surface avec les partis et associations qui forment l’aile politique de la junte au pouvoir depuis le 22 mars», commente Kader Toé, un chroniqueur politique dans la presse malienne.
« La junte réunie au sein du CNRDRE veut aujourd’hui contourner la CEDEAO, qui réclame sa dissolution, et se maintenir au pouvoir pendant la transition. Mais, ce qu’elle ignore, c’est sa dissolution est réclamée par la communauté internationale. Cette junte avait brandi son coup d’Etat comme une solution malienne aux problèmes du pays. Celle-ci, malheureusement, a montré ses limites. Elle veut encore entraîner le pays dans une autre aventure sans issue. Parce qu’il ne faut pas se voiler la face, une convention nationale telle que proposée ce matin par le capitaine Sanogo ne s’organise pas en une semaine. Il faut une préparation méticuleuse pour que les travaux ne soient pas bâclés. Ce n’est donc pas du tout sérieux de faire une telle proposition à une semaine de la fin de l’intérim», ajoute-t-il.
Les médiateurs de la CEDEAO sont attendus à Bamako ce soir ou demain matin.
Source : Maliweb.net
A l’image de M. Dramé, ils sont nombreux les leaders de la classe politique malienne qui ne veulent pas entendre parler de cette convention nationale. A leur avis, « la constitution doit être respectée », c’est-à-dire que la mission du président de la République par intérim doit être prolongé jusqu’à l’élection du prochain président de la République du Mali.
« Ce n’est pas une convention organisée à la va-vite, donc bâclée, qui peut permettre aux forces vives de prendre des décisions importantes pour sortir le pays de l’impasse actuelle », défend un responsable de la jeunesse du FDR. « C’est la position contraire qui nous aurait surpris. Ce n’est pas la première fois que la junte propose une convention nationale. L’idée avait été brandie une première fois pour empêcher le retour à l’ordre constitutionnel. Mais, face au refus du FDR d’y participer, les putschistes avaient renoncé à cette initiative avant de se plier aux injonctions de la CEDEAO et de la communauté internationale. Ces derniers jours, l’idée d’une convention nationale avait refait surface avec les partis et associations qui forment l’aile politique de la junte au pouvoir depuis le 22 mars», commente Kader Toé, un chroniqueur politique dans la presse malienne.
« La junte réunie au sein du CNRDRE veut aujourd’hui contourner la CEDEAO, qui réclame sa dissolution, et se maintenir au pouvoir pendant la transition. Mais, ce qu’elle ignore, c’est sa dissolution est réclamée par la communauté internationale. Cette junte avait brandi son coup d’Etat comme une solution malienne aux problèmes du pays. Celle-ci, malheureusement, a montré ses limites. Elle veut encore entraîner le pays dans une autre aventure sans issue. Parce qu’il ne faut pas se voiler la face, une convention nationale telle que proposée ce matin par le capitaine Sanogo ne s’organise pas en une semaine. Il faut une préparation méticuleuse pour que les travaux ne soient pas bâclés. Ce n’est donc pas du tout sérieux de faire une telle proposition à une semaine de la fin de l’intérim», ajoute-t-il.
Les médiateurs de la CEDEAO sont attendus à Bamako ce soir ou demain matin.
Source : Maliweb.net