Le départ des colonnes blindées tchadiennes pour la frontière malienne, le 22 janvier 2013. Moussa Kaka/RFI
Dans un entretien accordé à RFI, le ministre tchadien des Affaires étrangères est revenu sur l’annonce récente de la nomination du général rwandais Jean-Bosco Kazura à la tête de la Minusma. Une annonce qui a créé la polémique, au Tchad, où le Comité de soutien aux Fatim, les forces armées tchadienne au Mali a réagit avec virulence, mardi 11 juin. Le discours du ministre tchadiens des Affaires étrangères marque au contraire une volonté d’apaisement.
« Nous avons appris depuis quelques jours que le choix s’est porté sur un général rwandais, qui serait plus expérimenté », constate d’abord Moussa Faki Mahamat, ministre tchadien des Affaires étrangères. « Nous l’assurons de notre soutien. J’ai dit, et je le répète, que pour nous, l’essentiel, c’est la réussite de cette mission », continue le ministre.
Une participation payée « au prix fort »
« Nous avons participé avec beaucoup de fierté à la libération du Mali. Nous sommes prêts à participer à sa stabilisation parce qu’il y va de la stabilisation de l’ensemble de la région », insiste-t-il, affirmant par ailleurs que « le Tchad n’a jamais conditionné sa participation, ni à la Misma, ni à la Minusma, au commandement ». Rappelant que le Tchad avait été « sollicité » et qu’il avait répondu présent, en se portant sur les théâtres d’opérations, « au devant de la scène », pour y « croiser le fer avec les terroristes ».
Rappelant les « hauts faits d‘armes de l’armée tchadienne », pour lesquels elle a « payé un prix fort », le ministre tchadien des Affaires étrangères affirme que le Tchad a ainsi « exprimé de manière très concrète (sa) solidarité au peuple malien. Sans plus ».
Source: RFI
« Nous avons appris depuis quelques jours que le choix s’est porté sur un général rwandais, qui serait plus expérimenté », constate d’abord Moussa Faki Mahamat, ministre tchadien des Affaires étrangères. « Nous l’assurons de notre soutien. J’ai dit, et je le répète, que pour nous, l’essentiel, c’est la réussite de cette mission », continue le ministre.
Une participation payée « au prix fort »
« Nous avons participé avec beaucoup de fierté à la libération du Mali. Nous sommes prêts à participer à sa stabilisation parce qu’il y va de la stabilisation de l’ensemble de la région », insiste-t-il, affirmant par ailleurs que « le Tchad n’a jamais conditionné sa participation, ni à la Misma, ni à la Minusma, au commandement ». Rappelant que le Tchad avait été « sollicité » et qu’il avait répondu présent, en se portant sur les théâtres d’opérations, « au devant de la scène », pour y « croiser le fer avec les terroristes ».
Rappelant les « hauts faits d‘armes de l’armée tchadienne », pour lesquels elle a « payé un prix fort », le ministre tchadien des Affaires étrangères affirme que le Tchad a ainsi « exprimé de manière très concrète (sa) solidarité au peuple malien. Sans plus ».
Source: RFI