Le commandant Daouda Konaté, porté disparu il y a tout juste une semaine, a été en réalité arrêté manu militari par des forces de sécurité et de défense. Mercredi 30 octobre au soir, il a été présenté à un juge d’instruction qui l’a inculpé pour « atteinte à la sûreté de l’État » et « atteinte au crédit de l’État ». D’après nos informations, il est détenu à la gendarmerie de Bamako.
Chef d’un syndicat des surveillants de prisons, le commandant Daouda Konaté était dans un premier temps dans le viseur pour avoir critiqué le ministre de la Justice, les conditions de travail et la situation dans les prisons. Par la suite, son cas s’est aggravé avec la publication d’un communiqué du procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité. Selon ce communiqué, Douada Konaté serait l’auteur d’un élément audio devenu viral sur les réseaux sociaux qui appelle « à un soulèvement populaire en vue de renverser les institutions de la République ».
L’affaire n’est peut-être pas terminée. L’authentification d’un des audios attribués au commandant est en cours.
Chef d’un syndicat des surveillants de prisons, le commandant Daouda Konaté était dans un premier temps dans le viseur pour avoir critiqué le ministre de la Justice, les conditions de travail et la situation dans les prisons. Par la suite, son cas s’est aggravé avec la publication d’un communiqué du procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité. Selon ce communiqué, Douada Konaté serait l’auteur d’un élément audio devenu viral sur les réseaux sociaux qui appelle « à un soulèvement populaire en vue de renverser les institutions de la République ».
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